vendredi 19 avril 2024

A Actualité syndicale

La fiscalité vue dans les grandes lignes par les membres du BC

La fiscalité comme angle d’attaque.  Avant de s’y lancer dans les détails proprement dite dès cette semaine sur la conférence portant sur le social, l’économie et la fiscalité, les membres du B.C présents ont eu une vision globale de ce qu’est la fiscalité. L’exposé de Serge Bouschet du cabinet Sodie a davantage anglé le thème sur la fiscalité directe et indirecte. Il a aussi expliqué les grands principes en termes dynamiques.

Deux grands points se sont dégagés : - trouver des ressources supplémentaires pour financer les besoins du pays ; - avoir une vision globale sur les ressources par rapport aux besoins du pays (population, consommateur, entreprise, salarié…). Sur qui va porter la fiscalité sachant que le marché calédonien est assez étroit : sur le capital et/ou le travail ? Le système fiscal actuel est assez complexe voire opaque ce qui favorise des hauts revenus et des patrimoines élevés. En 2011, la répartition des recettes fiscales indirectes représentaient 81 milliards CFP et la répartition des recettes fiscales directes représentaient 82 milliards CFP. Des réflexions basées sur des rapports ont permis de mieux appréhender des données chiffrées voire même de fournir une analyse sur certaines situations. A l’exemple du rapport de J.P Lieb qui préconise une rationalisation des taux de TGI, une simplification de la contribution des patentés et l’instauration d’une taxe sur la valeur ajoutée en remplacement de cinq impôts et taxes préexistants. Quoi qu’il en soit, ces réflexions permettront de mieux aborder la conférence prévue les 20 et 21 août prochains.

Les formations en alternance : Sodie recueille les avis de nos responsables syndicaux

 Dans le cadre d’une réflexion engagée par le Gouvernement sur une évolution des dispositifs de formations en alternance (contrat d’apprentissage et contrat de qualification), les sociétés Sodie et TNS réalisent une étude sur la capacité d’accueil d’alternants au sein des entreprises calédoniennes. Cette étude présente un double objectif : - mieux connaître quantitativement la capacité d’accueil des entreprises, selon leur taille et leur secteur d’activité ; -  et sur un plan plus qualitatif, mieux identifier les attentes et les freins des employeurs en terme d’embauches d’alternants. Par rapport aux syndicats, le cabinet Sodie fait le tour des centrales syndicales afin d’avoir leurs points de vue sur ce sujet ce qui a été le cas en milieu de semaine dernière où leurs représentants, Yodit Pastor, consultante et Serge Bouschet, directeur de Sodie  ont sondé en quelque sorte nos responsables syndicaux. A priori, les contrats d’apprentissage (pour les jeunes de 16 à 25 ans) ont plus la côte mais ils sont insignifiants pour les jeunes alors que les contrats de qualifications  (à destination des chômeurs et des salariés) sont sous-utilisés par les entreprises. Pourquoi les contrats de formations ne fonctionnent pas ou ont très peu de popularité auprès des jeunes et des autres publics. « Les jeunes ne sont pas préparés aux contrats d’apprentissage, ils leur manquent la formation initiale. Ces contrats devraient viser un public ayant le CAP, le BEP, le BAC. Quand ils ont un contrat, ils veulent être davantage rémunérés (+ de 60 % du SMIG). Ils leur manquent le savoir être c'est-à-dire respecter les horaires de travail, respecter autrui etc.… », selon nos responsables syndicaux. « Adapter le contrat d’apprentissage aux non-diplômés et aussi le faire dans les entreprises où des postes sont ciblés », ont-ils ajouté. Egalement, ils ont regretté la disparition progressive des ALEP (Annexe des Lycées d’Enseignement Professionnel) qui pouvaient représenter une possible voie vers le monde du travail.  



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