vendredi 29 mars 2024

A Actualité syndicale

Super Cop n'est pas très coopérative !

Entre harcèlement et non-respect du protocole d'accord, les salariés syndiqués ne  supportent plus le comportement discriminatoire de la gérante du magasin Super Cop, anciennement Vival situé à Kaméré. 

« Elle nous retire nos cartes de pointage, elle nous met à la porte du magasin », exaspérés par les sursauts de colère de la gérante, les salariés grévistes se sont installés devant le magasin. L'origine du conflit porte sur le non-respect du protocole signé le 16 avril dernier. Dix jours après avoir approuver cet accord, les salariés se sentent excédés par les pressions faites par la directrice de ce commerce. Un planning sur le temps de travail permettait de dispatcher les tâches de chacun mais selon les employés celui-ci n'a pas été du tout suivi. « Le planning nous permettait de constituer une équipe du matin et une pour l'après-midi », a souligné Daniel, l'un des employés en grève. « Mais celui-ci a été chamboulé ce qui a terni nos relations avec notre patronne », a-t-il ajouté. « Nous avons débrayé deux jours de suite, les 26-27 avril dernier. Après l'incident des cartes de pointage vendredi dernier, nous avons à nouveau débrayé pour marquer notre mécontentement », a expliqué Jacqueline appuyant les propos de son collègue.

Le débrayage du début de semaine s'est  transformé en piquet de grève. En plus de ces faits, une employée a été priée de sortir du magasin sans aucune raison valable. Les salariés se plaignent du manque de transparence et de lucidité de la gérante sur un accord qui permettait de renouer le fil du dialogue. En attendant un éventuel changement d'humeur de la direction, les quatre salariés grévistes - sur les sept que compte la coopérative - espèrent se faire entendre. Mais pour l'instant, il n'en est rien car des licenciements ont été annoncés et le syndicat compte marquer son opposition face à cette situation inacceptable. 



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