vendredi 19 avril 2024

A Actualité syndicale

La section STKE de Newrest refuse les sanctions prises à l'encontre de trois adhérentes

Depuis mardi matin, une dizaine d'adhérentes STKE/Newrest de Goro sont en grève devant la maison mère située au 4ème Km à Nouméa. Aucune entrave à la circulation n'a été observée durant cette semaine. 


Un préavis de grève a été envoyé à la direction le 8 novembre, une demande de rencontre envoyée au 31 août mais les réclamations de la section STKE de Newrest sont restées lettre morte depuis près de trois mois. 

Raison principale de ce mouvement de protestation : des sanctions non justifiées à l'encontre de la déléguée syndicale STKE et de deux autres adhérentes pour lesquelles des sanctions ont été appliquées sans tenir compte des justificatifs qu'elles ont fournis auprès de la direction des ressources humaines. 


" Durant le confinement strict en septembre dernier, deux adhérentes ont reçu des sanctions disproportionnées malgré les justificatifs qu'elles ont donnés au service DRH de la société. Une a été contrainte de rester de chez elle à Lifou, faute de transport aérien et maritime. Et la seconde adhérente, elle n'a pas pu se rendre sur son lieu de travail par rapport à l'arrêt des bus Raï durant le confinement strict. Elle est originaire de Voh. Vous imaginez, on vous sanctionne durant le confinement strict alors que les transports aériens, maritimes et routiers étaient à l'arrêt et le virus Delta circulait. Concernant notre déléguée syndicale, les sanctions sont aussi non fondées ", a relevé Donatien Wangane, secrétaire général adjoint en charge des secteurs de l'hôtellerie STKE. Il a aussi indiqué, " la section syndicale reste déterminer sur le piquet de grève et elle campe sur ses positions ". Des irrégularités ont été observées dans le versement de la prime d'ancienneté.  " La plupart des salariés ont remarqué sur leur fiche de paie une diminution de leur prime d'ancienneté ", a soulevé Adèle Qapitro, la déléguée syndicale STKE à Newrest sur la base vie de Goro à Yaté, " ça diminue et on ne comprend pas. Il y a sûrement une erreur sur leur système de calcul ". La déléguée syndicale STKE a assuré à avoir fait le tour de ses collègues pour vérifier les données sur la fiche de paie où des irrégularités ont été constatées. C'est ce point d'accroche qui lui valu une sanction de la part de sa direction. Cette dernière ne reconnaissant pas ses erreurs, elle lui a infligé une mise à pied de 5 jours. " Bien entendu, nous avons contesté cette sanction prise à l'encontre de notre déléguée syndicale ", a ajouté Donatien Wangane.  

Jeudi 18 novembre, le dialogue a été interrompu entre les deux parties malgré une rencontre faite mardi entre les responsables fédéraux de l'hôtellerie et la direction. 

Pour autant, les responsables syndicaux de l'hôtellerie STKE espèrent une issue favorable à ce conflit.



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