jeudi 25 avril 2024

A Actualité syndicale

La parole aux syndicats frères

  • Des représentants syndicaux de l’extérieur ont été invités, qui comme à chaque fois ont répondu présents. Un espace durant la programmation, appelé « soirée internationale » leur a été dédié. Samedi soir (*), les six syndicalistes se sont succedés devant les congressistes pour prendre la parole. Chaque invité a pu s'exprimer et rappeler le lien indéfectible qui unit notre Organisation syndicale à la leur. 
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  • De gauche à droite (photo ci-dessus) : Yasmina Kherfi, représentante Ustke en France, Sylvain Godstein (CGT), Sonia Porot (CGT), Cristofanu Pistorozzi (STC), Christian Mahieux (Union Syndicale Solidaires), David Dusslam (CNT), Atonia Teriinohorai (Oe Oe To Oe Rima), Laure Elkoubi-Gendraux, directrice associée du cabinet Sécafi. (Sources photos : M.P.)
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  • Avant cela, le président de l’USTKE, André Forest a lu des messages de soutiens d’autres syndicats qui n’ont pas pu faire le déplacement jusqu’à Nouméa, notamment de l’UTG (Union des Travailleurs Guyanais), le conseil des syndicats de la Nouvelle-Zélande, et le Spoctu (Conseil des syndicats du Pacifique Sud et de l'Océanie).
  • David Duslam de la CNT (Confédération Nationale du Travail) s’est exprimé  pour dire que son Organisation a toujours soutenu la lutte du peuple kanak. « Lors du 34ème congrès confédéral de la CNT en 2016, nous avons voté une motion de soutien à l’USTKE et au-delà, aux luttes pour une Kanaky libre et indépendante », a déclaré le jeune syndicaliste. De son côté, le polynésien, Atonia Teriinohorai, secrétaire général, du Oe Oe To Oe Rima a indiqué, «  nous souffrons comme vous, et nous compatissons. Un soutien mutuel existe entre les deux syndicats. « Depuis 1996,  certains de nos camarades comme Ronald Terorotua et Hiro Tefaarere ont été emprisonnés à cause de notre combat. Et Louis Kotra Uregei est venu nous soutenir », a souligné le syndicaliste de Tahiti. En Polynésie, le Oe Oe To Oe Rima prône aussi l’indépendance ». Le STC (Syndicat des Travailleurs Corses) entretient des relations  étroites avec  l’USTKE, depuis  plusieurs années. Cristofanu Pistorozzi secrétaire national du  STC est chargé des relations extérieures,  est également présent à ce XVIème congrès.  Les liens entre les deux organisations se sont encore  resserrés, depuis la mise en place de la plateforme des syndicats des Nations sans Etat, dont l’USTKE est membre à part entière. « Nos combats vont dans le même sens, notamment celui de la libération nationale et sociale des peuples, et c’est ce qui nous a rassemblé dans la plateforme », a affirmé le syndicaliste corse. « Nos combats syndicaux se ressemblent aussi », a-t-il ajouté. « Le STC est là pour soutenir l’USTKE », a-t-il appuyé.  Le message que le syndicaliste corse adresse à notre Organisation syndicale. « Tout ce qui peut toujours éloigner, nous rapproche davantage ».
  • Autre grande organisation syndicale à entretenir des relations étroites et singulières avec l’USTKE, la CGT (Confédération Générale du Travail). D’ailleurs, une convention a été signée pour ainsi renouveler le partenariat entre nos deux structures syndicales samedi dernier (*). La confédération est représentée par Sylvain Goldstein, conseiller confédéral international pour la zone Asie pacifique, et Sonia Porot secrétaire générale de l’Union  départementale des Yvelines. La CGT sensible aux questions d’autodétermination des peuples, de racisme et de discrimination, a tissé des liens avec l’USTKE, depuis les années 80. Si la Confédération a toujours été attentive à la situation du pays, elle l’est encore plus cette année, à cause du référendum du 4 novembre. « Nous sommes venus pour préparer un carnet de voyage qui permettra de faire mieux connaître ce qui se passe en  Nouvelle- Calédonie, auprès de nos camarades de la CGT », a indiqué Sonia Porot, secrétaire générale de l’Union départementale des Yvelines.  « Nous sommes aussi attentifs aux conditions de travail, de vie des kanak et de la population, et également sur les questions environnementales », a-t-elle ajouté. « Le message que nous voulons délivrer à ce XVIème congrès est celui de la solidarité internationale, une des valeurs fondatrices de la CGT, mais nous sommes surtout venus écouter, ce que les syndiqués de l’USTKE ont à dire », a-t-elle conclu. Autres personnalités invitées à cette rencontre triennale, Christian Mahieux de l'Union Syndicale Solidaires, et Yasmina Kherfi, pour l’Ustke en France.
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  • (*) : samedi 8 septembre 2018
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  • Les mots des invités ... La solidarité internationale ...
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  •  Parmi les invités internationaux, la CGT (Confédération Générale du Travail) a une fois de plus répondu présent. Ce syndicat frère est représenté par Sylvain Goldstein, conseiller confédéral international pour la zone Asie pacifique, et Sonia Porot, secrétaire générale de l’Union  départementale des Yvelines (photo ci-dessus). La CGT sensible aux questions d’autodétermination des peuples, de racisme et de discrimination, a tissé des liens avec l’USTKE, depuis les années 80. Si la confédération a toujours été attentive à la situation du pays, elle l’est encore plus cette année, à cause du référendum du 4 novembre. « Nous sommes venus pour préparer un carnet de voyage qui permettra de faire mieux connaître ce qui se passe en  Nouvelle-Calédonie, auprès de nos camarades de la CGT », a indiqué Sonia Porot, secrétaire générale de l’Union départementale des Yvelines.  « Nous sommes aussi attentifs aux conditions de travail, de vie des kanak et de la population, et également sur les questions environnementales », a-t-elle ajouté. « Le message que nous voulons délivrer à ce XVIème congrès est celui de la solidarité internationale, une des valeurs fondatrices de la CGT, mais nous sommes surtout venus écouter, ce que les syndiqués de l’USTKE ont à dire » .
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  • Cristofanu Pistorozzi, secrétaire national du STC chargé des relations extérieures (photo ci-dessus). C'est la première fois qu'il assiste à un congrès de l’USTKE. « Je suis très honoré d’être ici, surtout que le pays va connaître une échéance importante, celui du 4 novembre », a indiqué le syndicaliste corse. « Le STC est là pour soutenir l’USTKE, quelque soit la décision du syndicat », a-t-il complété. Les relations entre le syndicat corse et l’USTKE datent de plusieurs années. Les liens se sont encore plus resserrés, depuis la mise en place de la plateforme des syndicats des Nations sans Etat, dont l’USTKE est membre à part entière. « Nos combats vont dans le même sens, notamment celui de la libération nationale et sociale des peuples, et c’est ce qui nous a rassemblé dans la plateforme », a affirmé le syndicaliste corse. « Nos combats syndicaux se ressemblent aussi », a-t-il ajouté. Le message qu'il adresse à notre Organisation syndicale. « Tout ce qui peut toujours éloigner, nous rapproche davantage ».
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  • (Texte & Photos : M.P.)
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