vendredi 26 avril 2024

A Actualité syndicale

Les secteurs de l'enseignement en assemblée générale et en conseil syndical

La première assemblée générale de la Fédération de l’Enseignement s’est tenue à la tribu d’Azareu dans la commune de Bourail, le samedi 21 février. Une trentaine de participants à cette première réunion de l’année où les délégués syndicaux ont procédé dans la foulée à la tenue de leur conseil syndical. A retenir principalement de l’ordre du jour établi par les membres du bureau fédéral : le bilan du secrétaire général et les interventions des responsables chargés des secteurs du privé et du public.

Avant que ne commence la réunion proprement dite,  c’est Mélanie Atapo, 2ème vice-présidente de l’Ustke qui a ouvert la séance, quant à Victor Wéjième, secrétaire général a énuméré le bilan de l’année 2014 de la fédération en indiquant dans ses propos les objectifs à atteindre pour 2015. Donc quatre objectifs à la clef : la reconquête du terrain aussi bien dans le Nord que dans l’agglomération du Grand-Nouméa et la zone restante de la province Sud, et les Iles, « la représentativité syndicale a toute son importance », a-t-il soulevé ; répondre aux problématiques dans le quotidien des gens ; un meilleur rayonnement dans les projets pays ; et enfin reprendre les activités programmées l’an dernier par la fédération « qui n’ont pas été à la hauteur des attentes de chacun », a regretté le secrétaire général. A ce titre, l’ensemble de l’équipe dirigeante prévoit un bingo et une tombola le samedi 30 mai au « Charley »  à la Vallée-du-Tir avec un tournoi de pétanque pour les férus de cette discipline. « Chaque dossier passera par les responsables de chaque pôle, plus aucun ne sera traité sans l’aval d’un responsable. Si la personne n’est pas adhérente chez nous, son dossier ne sera pas traité », a précisé Victor Wéjième interpellant l’assistance sur certains cas où les membres du bureau fédéral ont dû intervenir.

Diégo N’Gaiohni, délégué syndical à l’ALP et au Collège de La Roche : « Il y a aura une suppression d’une classe à l’ALP de La Roche. Tout en sachant qu’il y a deux sections de 8 ou de 12 élèves. Car pour être en enseignement général, il faut avoir un effectif de 24 élèves ce qui représente une ouverture de classe. La principale du collège nous a annoncé le 16 décembre dernier de la suppression d’une classe car il n’y pas eu d’élèves inscrits. Avant la rentrée, on a appelé notre bureau fédéral par rapport à cette fermeture de classe. Et à la rentrée, la principale m’a dit qu’il n’y a pas d’élève pour la 1ère année de l’ALP alors qu’il y a 3 classes de 3ème au collège : une 3ème générale, une 3ème SEGPA, une autre 3ème . Je crois que c’est volontaire de la part du chef d’établissement. La communication aurait pu se faire dès le 2nd trimestre avec les parents pour les orientations. Je pense qu’il n’y a pas eu de dialogue entre le chef d’établissement avec les professeurs principaux  afin qu’ils disent aux parents que leurs enfants peuvent s’orienter vers l’ALP de Maré », a soulevé Diégo N’Gaihoni qui a regretté fortement cette fermeture de classe. Depuis fin février, notre délégué syndical a entrepris des démarches avec Philippe Manané, professeur coordonnateur de l’ALP de Maré pour ramener à nouveau des inscrits dans cette classe. Le vice-rectorat a répondu à la fédération de l’Enseignement de l’Ustke que « sur place la classe n’est pas fermée alors que la principal a dit que ce n’est pas ouvert », un jeu de mot qui a pris au dépourvu la section syndicale. Elle a entrepris de mener des actions sur place, en tous les cas dès le début de la rentrée scolaire.

Tue Wahméreungo, chargé de suivre les dossiers à l’A.S.E.E (Alliance Scolaire de l'Eglise Evangélique) : « A la fin de l’année dernière, l’Ustke a appuyé sur la décision pour mettre en place notre DRH dans notre entreprise. Ce n’est pas rien ! C’est une personne qui avait été écartée pour des raisons discriminatoires. On a réussi à la placer en tant que DRH. C’est la voix de la raison qui l’a emportée dans la commission de l’emploi local… L’A.S.E.E en elle-même avec ses faiblesses, à l’intérieur de nos organismes, c’est la gestion. L’année dernière, on a eu deux audits. On demande sans arrêt des subventions exceptionnelles… Le gouvernement nous a mis un audit. Là, on est dans une forme d’administration directe à partir de cette année… Le seul problème de la proposition de l’audit du gouvernement, c’est qu’il nous a mis sous perfusion au niveau financier… Mais le problème de fond reste l’investissement. Je pense que ça doit être le même cas aussi au niveau de la F.E.L.P (Fédération de l'Enseignement Libre Protestant), c’est ce qui ronge notre comptabilité. Il n’y pas de propositions sur la ligne investissement concernant le budget. J’ai ironisé sur la conclusion des experts. C’est bien joli de rendre les gens plus compétents, plus performants. Ils nous ont mis un logiciel de comptabilité car celui dont on se servait, était devenu obsolète. Pendant ce temps, on a les plafonds qui nous tombent dessus ! Merci quand même ! On reporte toujours la résolution des problèmes à trois ans plus tard ! … On va continuer à utiliser les finances qui servent à nos enfants parce qu’on ne nous donne pas l’argent pour l’investissement. La Sivap a ordonné la fermeture de trois établissements (Collège de Baganda, Do Néva etc…par rapport à l’hygiène et la sécurité). Puis finalement, le gouvernement a octroyé 30 millions pour mettre tout ça aux normes. »  



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