samedi 27 avril 2024

A Actualité syndicale

Renforcement de la coopération entre l'USTKE et la CGT

Le 50ème congrès confédéral de la CGT s'est tenu du lundi18 au vendredi 22 mars dernier au parc des expositions de Toulouse en France. Des débats toujours animés, parfois tendus, souvent confus, mais francs et riches : après quatre jours d'un nécessaire examen de conscience, la CGT a clôturé son 50ème congrès, à Toulouse, avec le passage de relais entre Bernard Thibault, en poste depuis 1999, et son successeur Thierry Lepaon.

 

Au sortir d'une séquence de trois ans où la CGT aura été sonnée par l'ampleur de la crise et les tiraillements pour la succession de Bernard Thibault, cette grande messe a été marquée par une volonté générale de repartir de l'avant, alimentée par un sentiment, très prégnant, d'«urgence sociale ». 

Si les débats ont rappelé que les tensions persistent entre les plus contestataires et les autres, l'adoption du rapport d'activité avec 87% de « pour » et du document d'orientation avec 85,5% démontrent que « dans l'adversité, on se serre les coudes à la CGT », comme se sont félicités nombre des 1.000 délégués présents.

 

En Kanaky, si ce congrès a été suivi avec beaucoup d'intérêt c'est tout d'abord parce que notre organisation syndicale, représentée officiellement à ce congrès par son 1er vice-président, André Forest, entretien des liens privilégiés avec la CGT depuis de nombreuses années. C'est ensuite parce que  la passation entre un ancien et un nouveau secrétaire général constitue toujours un moment particulier et essentiel dans l'histoire d'une organisation syndicale comme la CGT. C'est enfin parce que ce cinquantième congrès a été l'occasion pour  la CGT et l'USTKE de renforcer leurs liens au travers de la signature d'un protocole de coopération qui fixe clairement les modalités des relations entre nos deux organisations syndicales.

Huit volets définissent clairement les relations de coopération : le champ de syndicalisation, la continuité de représentativité, les relations mutuelles, l’information, la formation syndicale, les coopérations professionnelles, les coopérations internationales, les modalités d’application du protocole d’accord.

Autre fait marquant, Yasmina Kherfi représentante internationale de l’USTKE en France. Son activité va être également renforcée par le biais des relations de la CGT avec les autres communautés des Dom-Tom en France. Actuellement, son engagement militant repose sur le relais des informations issues de notre organisation syndicale auprès de la communauté kanak en France, sur les liens avec le mouvement national kanak. Elle organise par ailleurs, la solidarité et la présence de l’USTKE dans les évènements sociaux, syndicaux et politiques à l’extérieur du pays.

 

 

 

(De gauche à droite). Notre camarade tahitien Ronald Terorotua au moment des coutumes, André Forest, 1er vice-président de l'USTKE, l'actuel secrétaire général de la CGT, Thierry Le Paon, l'ancien Bernard Thibault et Bruno d'Alberto, responsable de l'Espace Europe  & International au sein de la confédération de la CGT. 

Deux projets majeurs pour l'année 2013 sont déjà sur les rails

1 - La formation de formateurs : pour faire face à la carence actuelle, une douzaine de responsables seraient formés, assurant ainsi la pérennité de notre CCEOP (Centre Confédéral d'Education Ouvrière et Populaire). 

2 - La formation de cadres USTKE. Les 17 membres de l'actuel Bureau Confédéral ainsi que les 11 secrétaires généraux de Fédérations seraient concernés par ce module.

 

 

 

 

 

 

 



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