vendredi 26 avril 2024

A Actualité syndicale

Un plan de restructuration se dessine à NC 1ère

Une grève a été observée jeudi dernier (07/11/13) à la station de NC 1ère où une cinquantaine de salariés ont suivi le mouvement de l'intersyndicale* dont la section STKE/NC 1ère a mobilisé une partie de ses adhérents. Sur la table des négociations : un plan de départs volontaires que les salariés ne souhaitent pas ; une réorganisation des services et son impact sur les métiers touchant à la fusion des rédactions TV, radio & WEB que les salariés n'en veulent pas ; et l'inquiétude des grévistes face à la disparition de la production locale faite par les équipes de NC 1ère au profit des sociétés de productions externes au groupe France Télévision. Explications avec Steeven Gnipate, délégué central CGT-CSA-USTKE/ NC 1ère. 

" Nous, nous sommes mis en intersyndicale. En fait, nous suivons le mot d'ordre de la CGT. Il faut savoir que la section syndicale STKE/NC 1ère  est rattachée à la CGT.CSA en  France. Nous avons une représentation nationale. Et donc, la CGT fait partie des partenaires qui sont engagés dans les négociations avec France Télévision. Au niveau de France Télévision, il y a un plan de restructuration qui est en cours en ce moment. Depuis l'année dernière, nous travaillons sur les accords de transposition. Il y a donc des plans qui sont proposés aux salariés de France Télévision. En ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie, il y a un plan de départs volontaires qui nous est proposé. Ça concerne 8 postes. Pour l'instant, on n'a pas identifié ces postes là ! Et donc, ce plan de départs volontaires implique le salarié qui veut partir, donc sur la base du volontariat. Mais, ces postes ne vont pas être remplacés. Et la particularité de NC 1ère, c'est que nous nous sommes engagés à accompagner le développement de ce pays ! Les gens doivent travailler ! Je prends juste comme exemple les stagiaires que l'on reçoit tout le temps. Ça se vérifie surtout dans la partie technique. On a des jeunes qui sont en BTS au lycée Jules Garnier ou ailleurs qui viennent  ici à la station. Et bien, ces jeunes doivent pouvoir y travailler ! Ça fait parti de nos missions, voire de notre mission d'accompagnement du développement de ce pays.", a indiqué notre représentant syndical. 

" On parle aussi de la mise en place d'une rédaction unique qui impliquerait de mettre en commun les journalistes radio et les journalistes télé. On voit très bien la différence qu'il y a au niveau du travail en télé et en radio. Les deux ne sont pas pareils. Il n'y a pas un qui travaille plus que l'autre ! Ce sont des méthodes de travail différent. Et donc, des méthodes pour aborder l'information différemment. Pour nous, c'est un retour en arrière sauf que maintenant il y a la rédaction web en plus. On avait vécu ça avant quand la radio était en rédaction télé. On a vu ce qui s'était passé ! On traitait d'abord avec les équipes télé puis venait la radio. Et nous, nous inscrivons dans une démarche où la radio a une identité précise. On s'appuie également sur la dernière campagne de sondage que notre entreprise a commandé. Et si effectivement, on est à la première place des radios les plus écoutés, il faut qu'on assume cette place là ! Le fait de nous mettre ensemble avec la télé, ça va impliquer la réorganisation du travail et la disparition de certains postes. Il faut savoir que le groupe France Télévision est un service public et il est le seul à proposer des plans carrières qui n'existent pas dans les sociétés privées de presse écrite ou de radio...", a-t-il ajouté. 

" La disparition pure et simple de la production fabriquée en interne. C'est à dire que la direction prend le parti d'externaliser beaucoup de nos productions locales car elle dit qu'il y a une restriction budgétaire.  Exemple en 2010, on a eu 140 heures et en 2013, on a que 17 heures seulement ", a conclu notre représentant syndical, également inquiet de cette situation. 

* Intersyndicale : CGT-CSA/USTKE, CFDT-USOENC, CGC, COGETRA, SNJ.

Premier module de la Formation : la NAO

Une réunion de concertation sous l'égide du responsable confédéral chargé de la Formation, André Forest a eu lieu mercredi dernier (06/11/13) au siège du syndicat. Objectif : mise en place des thématiques des modules de Formation pour l’année 2014.  Le 22 novembre, la cellule des formateurs va se retrouver pour l'approbation du contenu du thème. 

Et fin novembre (du 25 au 26/11/13), un module du programme de Formation syndicale sera lancé avec Fidel Malalua et Albert Wahéa. Ces deux responsables syndicaux sont issus du stage qui avait été lancé en fin juin pour former un vivier de formateurs. Ainsi, ils vont donner une formation sur le contenu de la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire). Uniquement des délégués syndicaux des secteurs interprofessionnels privés (au nombre de 20) peuvent y participer à ce stage. Les inscriptions seront closes le 20 novembre 2013. 

Pour les inscriptions et renseignements, il faut s’adresser au secrétariat de l’USTKE (Tel: 27.72.10). 



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