mardi 16 avril 2024

A Actualité politique

Retour sur la journée du 1er mars durant la clôture de la semaine anticoloniale

La salle du CICP n’a pas désemplie  durant la journée du 1er mars au CCIP (Paris 11ème arrondissement) sur le thème «  Décolonisons ! ». En ouverture,  le film « la loi de la jungle » sur les dégâts de l'orpaillage en Guyane suivi du débat avec Yves Géry, auteur de  "Les oubliés de la République" sur la situation des amérindiens, ont été très suivis. Suivi de l'exposé de Jacques Boengkih sur l'exploitation minière et la situation en Kanaky a donné lieu à un débat également intéressant sur les moyens d'un développement choisi et maîtrisé par les peuples concernés. Alain Mosconi du STC a aussi parlé de développement autonome et du refus de la France de respecter les votes de l'Assemblée de Corse… Quant à Yasminah Kherfi notre représentante en France s’est occupée de l’organisation générale des intervenants. « Lors du débat évoquant l’émancipation sociale, j’ai rappelé le combat des travailleurs de l’USTKE et l’intérêt d’internationaliser les luttes syndicales », a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, ils ont également rendu hommage à Eloi Machoro (vidéo, diaporama, témoignages…)  en introduction de l’intervention sur les crimes coloniaux et les victimes de l’Etat français. Il a été suivi par une intervention sur la répression à Mayotte et les conséquences du visa Balladur (des milliers de morts entre Anjouan et Mayotte), un compte rendu sur la répression syndicale en Guadeloupe,  et un point a été fait sur la situation des prisonniers Corses et Basques. Dans la salle, des militants, des jeunes, des responsables d’associations ou de partis politiques ont participé tout au long de la journée aux débats.

« Je tenais à saluer notre formidable équipe en cuisine : Hmanuko, Prudence, Karima, Agnès, Malika qui ont préparé  et serviles barquettes de bami, riz, gâteaux, café…. La journée s’est terminée par  un concert de Gwoka, un groupe de Guadeloupe. Les musiciens  kanak, Sly et Harold et notre poète Denis Pourawa ont continué leur prestation sur des musiques et des textes de lutte et d’espoir », a ajouté notre représentante en saluant, remerciant les bénévoles qui ont participé longuement aux préparatifs de la semaine anticoloniale qui s’était déroulée du 14 février au 2 mars derniers.         



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