Les représentants du Parti Travailliste et de l'USTKE se retrouvent aujourd'hui à l'Amphi 400 à Nouville (UNC) pour mener une large réflexion sur la gestion du patrimoine minier du pays. Ouvert à tout public, la question centrale de cette grande rencontre : quelle gestion du patrimoine minier dans la perspective de la souveraineté ?
« L'exploitation minière a toujours été la principale industrie dans ce pays » a souligné d'entrée le président du Parti Travailliste, Louis Kotra Uregei. « Avec le développement métallurgique que l'on connaît avec la SLN à Doniambo, sont venus se rajouter les deux centrales, Valé Inco à Goro et KNS au nord. La Nouvelle-Calédonie est rentrée pleinement dans l'ère industrielle du nickel ». Et de marquer l'importance de la première coulée du nickel dans l'Usine du Nord (avant-hier soir ) qui coïncide avec le sujet du séminaire : « D'ailleurs, il y a eu récemment cette commémoration à Voh du musée qui retrace l'histoire de l'Usine du nord où nous avons été présents ; nous avons été invités bien sûre parce que l'USTKE a été partenaire de l'Union Calédonienne dans cette mobilisation sur le terrain pour faire qu'aujourd'hui il y a cette usine dont nous venons de connaître la première coulée (mercredi 10 avril 2013). Alors ce séminaire, il tombe bien même si nous avons été partisans de tout ce développement et de cette transformation dans le pays, il est nécessaire aujourd'hui de mener une réflexion au travers de ce séminaire pour mieux maîtriser l'exploitation minière », a indiqué le Président du Parti Travailliste.
« La population est en droit d'attendre des profits issus de l'exploitation de la terre, du patrimoine minier c'est à dire qu'il faut maximiser le profit de notre sol au profit des habitants du pays », a également souligné Jacques Holaïné Wabete, secrétaire général chargé de l'administratif au sein du Parti Travailliste. « Comment la terre de nos ancêtres a-t-elle profité à nos vieux? Comment l'exploitation de cette terre nous profite-t-elle aujourd'hui et comment profite-t-elle à nos enfants demain dans un pays souverain », selon Jacques Wabete ces trois questions essentielles trouveront certainement des réponses auprès des intervenants invités pour l'occasion.
Au programme de cette journée de réflexion : un panorama de la ressource minière et de l'industrie minière en 2013 qui va être dresser par le directeur de la Dimenc (Direction de l'Industrie, des Mines et de l'Energie) avec ce qu'il en découle avec des intervenants comme André Dang, Harold Martin ...(l'économie, l'industrie, l'énergie, et les opérateurs miniers) ; l'après-midi sera beaucoup plus sujet à la réflexion basée sur trois ateliers où des spécialistes viendront apporter leurs éclairages. En fin de journée, un débat viendra clôturer cette rencontre du secteur minier. (voir le programme article précédent / séminaire relatif à la ressource minière).
L'USTKE a toujours été très présent dans le secteur de la mine, et le président du P.T a tenu à le rappeler :
« Depuis le rachat par la Sofinor de la SMSP, l'USTKE a été le syndicat majoritaire presque exclusif à l'intérieur de la SMSP. L'USTKE a toujours accompagné les projets de développement de la SMSP en passant bien sûre par des accords internes pour consolider l'entreprise. Donc l'USTKE a toujours été partie prenante et le syndicat a joué un rôle très important dans la mobilisation pour l'échange des massifs miniers .Ce développement de l'exploitation minière va impacter l'environnement de notre pays et cela devient une préoccupation majeure dans laquelle nous nous penchons ».
« Dans le pays, nous avons trois usines aujourd'hui et grâce à la ressource du pays, nous sommes majoritaires dans cette usine en Corée et il y a aussi ce projet de partenariat majoritaire avec les chinois », a-t-il également indiqué.
