Jeudi 24 avril : Les bus de Carsud roulent de nouveau ce matin partir de 5 heures. L'accès du dépôt des bus a été libéré par les forces de l’ordre. Alors que la veille l’entrée principale avait été fermée par nos camarades présents sur place.CFP : Les policiers viennent devant l’entrée de l’entreprise mais comme ils n’ont pas de référé, ils repartent immédiatement malgré quelques propos déplacés qui ont été tenus entre les syndicalistes et le patron des tôles ! 

Vendredi 25 avril : L’entreprise Carsud est nouveau bloquée par les camarades des sections du BTP, des sections du THT, et des sections de la fédération des Mines. Les accès du dépôt sont uniquement bloqués le matin pour permettre aux bus de rouler normalement l’après-midi afin que les scolaires ne soient pas pénalisés. Samedi 26 avril : Le Bureau Elargi se tient la maison des syndicats la Vallée-du-Tir (Nouméa). Les conflits en cours sont évoqués lors de cette réunion, notamment celui de Ponérihouen Ambulance, le conflit de Carsud, le conflit de CFP. L’appel la mobilisation est lancé pour la marche du 1er mai dans les rues de Nouméa.  

Lundi 28 avril : Un référé ordonné par le tribunal de Nouméa libère les accès de CFP en fin de matinée. Les camarades restent déterminés sur les deux principaux piquets, Ducos, et Normandie. Certains patrons ont mis pied leurs salariés syndiqués l’USTKE parce qu’ils ont participé une grève générale en janvier alors que le patronat la considère comme illicite. Notre grève n’était pas du tout illégale. En priorité par ces actions sur le terrain, l’USTKE dénonce l’atteinte portée au libre exercice du droit syndical.