Quoi qu’il en soit le conflit est toujours l , bien présent et rien, sauf un protocole d’accord, n’y mettra un terme.
On nous oppose souvent le blocage des accès d’une entreprise comme action illégale justifiant le refus du dialogue et l’intervention des forces de l’ordre. Dans le cas présent du conflit CARSUD, rien de tout cela. Les accès de l’entreprise étaient libres, les non grévistes travaillaient sauf que les grévistes, nombreux, de par leur retrait du poste de travail généraient des troubles importants dans le fonctionnement de la société. Rappelons tout de même que dans une situation comme celle-l , l’exercice du droit de grève est légal et doit être respecté. C’est bien pour cela que la direction de CARSUD n’a jamais pu faire dégager le piquet de grève car celui-ci n’était pas en infraction avec la loi.C’est donc le Président, Philippe GOMES et Philippe MICHEL, un des Vice-Présidents de la Province qui ont, pour des raisons strictement politiques celles-l , attaqué l’USTKE pour l’occupation d’un terrain appartenant la Province Sud.Ont-ils seulement conscience du précédent qu’ils viennent de créer ? Savent-ils combien de terrains sont occupés sans autorisation, dans toute la Province Sud ?
L’USTKE avait fait le geste avec les autorités coutumières dont dépend la terre mais il est vrai que ces messieurs n’ont de la terre qu’une approche administrative. C’est bien dommage.
Nous invitons le Président de la Province Sud un débat devant les médias et devant tout le pays afin que chacun puisse entendre une vérité qui trop souvent est cachée.
L’USTKE quant elle va continuer le combat. Un préavis de grève général est déposé dès aujourd’hui. Mais les grèves générales ne se ressemblent jamais et les responsables de fédérations informeront les délégués jour après jour de la forme que prendra cette grève générale qui est illimitée.