jeudi 28 mars 2024

A Actualité syndicale

Conseil syndical Fédération BTP

  • Lundi 5 septembre 2016. Une dizaine de représentants des secteurs STKE du BTP  étaient présents au  conseil syndical. Dans le cadre des informations politiques, Marie-Pierre Goyetche, élue indépendantiste a brossé l’actualité. Des éléments de réflexion sur la mise en place de l’UES, également fournis aux délégués syndicaux.
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  • STKE/Dumez. « Le cas d’un camarade ayant eu un accident de travail », le suivi du dossier est entre les mains des membres du bureau fédéral. STKE/Sobéca. « Nous livrons du ciment pour la société Arbé qui travaille sur mine à Goro. Nous sommes en phase de finition pour ce chantier mais aussi pour le lycée du Mont-Dore », a précisé l'un des membres de la section. STKE/Fondacal. « Nous avons un grand chantier à Kokingone (Touho) avec Dumez et un autre à la Ouenghi », a assuré Jean Palène, délégué syndical. Un chef d’atelier est recherché dans cette entreprise. STKE/Pirel Nord. Les constructions se maintiennent également en brousse, « comme l’édification d’une boulangerie à côté de la pharmacie à Koné. Des logements FSH sortiront de terre prochainement au village de Koné. A Bourail, un autre chantier est sur le point de démarrer », a indiqué le délégué syndical, Josélito Néga-Kavitya. STKE/Pirel Sud. Des chantiers en prévision avant la fin de l’année à Païta « dont un dock et 4 bâtiments de 4 étages », a souligné François Wadria, délégué syndical. STKE/Set Lining N-C. Nouveau secteur depuis mars dernier, un des adhérents a fait une brève présentation de l’activité de cette société, essentiellement tournée vers la construction de four réfractaire dans l’usine de la SLN et celle de Goro. « On suit la demande des usines de nickel. C’est un patron portugais qui est à la tête de l’entreprise. Les portugais sont spécialisés dans ce domaine »,  a ajouté Sébastien Wangane en disant clairement aux camarades « que le boulot n’est pas facile ! Nous travaillons la nuit dans la poussière, la chaleur, avec le bruit des marteaux piqueurs ». A ce titre, ils ont pu obtenir la prime de poussière même si la baisse d’activité s’en ressent avec la diminution des effectifs.
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  • Marie-Pierre Goyetche, élue indépendantiste siégeant à la province Sud et au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Elle a été portée par l’Ustke et le P.T durant les élections provinciales de 2014. Le FIAF (Fond Interprofessionnel d’Assurance Formation) a été discuté lundi après-midi (*) en commission au Congrès. « Ce fond est surtout destiné aux petites entreprises car elles n’avaient pas la possibilité de se former correctement ». Le don de jours de congé pour maladie d’un enfant. Cette loi a été votée le 23 août au Congrès. « C’est un acte volontaire de donner son congé. Une solidarité s’opère entre les salariés ». Un salarié pourra bénéficier de 5 jours de don de congé de la part d’un de ses collègues dont l’enfant est gravement malade (évacué sanitaire, hospitalisé, ou bénéficiant de soins permanents à domicile). « Le patron doit appliquer cette loi dans les entreprises », a insisté Marie-Pierre Goyetche qui a regretté par ailleurs, « on n'a pas légiféré sur la solidarité des patrons ». Le projet de loi sur l’emploi local dans la fonction publique. « Avant de s’attaquer à cette loi, certains ont souhaité qu’on titularise les agents contractuels ... Il faut d’abord mettre en place cette loi sur l’emploi local dans la fonction publique avant d’intégrer les autres agents contractuels ...  Ça râle dans notre camp car beaucoup de gens de chez nous attendent d’être titularisés... Mais durant les dix dernières années, qui occupent la plupart des postes dans la fonction publique ? », a-t-elle interpellé l’assistance en pointant le phénomène de l’immigration. « On s’aperçoit que les gens continuent de rentrer dans le pays, d’occuper des emplois. Les kanak sont toujours marginalisés ... ». La liste électorale référendaire.  « Ceux qui sont arrivés après 1998, ils veulent tous voter. Et à côté de ça, il y a ceux qui sont de statut de droit civil coutumier à qui on a demandé leur inscription automatique. Par contre ceux qui sont arrivés dernièrement, ils sont allés vite s’inscrire. Sur le statut de droit civil coutumier, il manque 20 000 personnes sur les listes ». Du travail reste encore à fournir à l’intérieur de ce cadre. La loi sur la TGC (Taxe Générale sur la Consommation), adoptée en séance du Congrès le 1er septembre. « Souvenez-vous ! Quand l’intersyndicale avait appelé les gens. 15 000 personnes dans les rues... Les prix n’ont pas baissé ...Les prix ont été gelés au plus haut et ils ont lâché », un flop de l’intersyndicale contre la « Vie Chère ».  Au même moment, Marie-Pierre Goyetche, alors présidente de l’Organisation disait : « On va se battre pour le pouvoir d’achat des salariés, l’emploi, le rééquilibrage ». Aujourd’hui, certains syndicats de l’intersyndicale se targuent de parler de pouvoir d’achat, de rééquilibrage, d’emploi local alors que ces thématiques sont défendus par l’Ustke depuis plus de 20 ans. Vers l'autosuffisance alimentaire. « Beaucoup d’aides ont été données dans le domaine de l’agriculture ». Marie-Pierre Goyetche a proposé d’organiser des réunions pour les personnes intéressées par la politique agricole et les aides déployées par les institutions.
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  • Quelques pistes pour la mise en place d’une UES. Des entreprises appartenant au groupe Vinci : Fondacal, SCB, Dumez GTM Calédonie, Cégélec, Jean Lefebvre Pacifique. Pourquoi avoir une UES ? L'exemple de la société " Fondacal ", ils sont moins de 50 salariés. Ils n’ont pas de C.E même si le délégué du personnel peut traiter, discuter sur les questions d’ordre économiques. Ils n’ont pas les mêmes avantages que le reste du groupe. Ils ne bénéficient pas des avantages des œuvres sociales. Alors que " Fondacal " fait parti du même groupe. » Réflexion sur la mise en place d’une UES. « La politique de rémunération au sein des entités n’est pas homogène. Par exemple, on peut avoir les mêmes niveaux de qualifications, les mêmes compétences mais les rémunérations seront complètement disparates. En matière de classification : des personnes vont faire des métiers équivalents chez l’un ou chez l’autre et on va se rendre compte qu’ils ne sont pas sur les mêmes grilles de qualifications. » Travailler en amont les dossiers. Se poser les bonnes questions avant d’aller rencontrer la direction. « Quels sont les habitudes, les pratiques du groupe. Chacun à son niveau connaît l’entreprise,  la politique de rémunération. En matière de gestion de ressources humaines, comment chaque entité fonctionne-t-elle ? Les règles appliquées dans chaque entreprise sont-elles les mêmes ?
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  • Qu’est-ce qu’une UES ?
  • L'unité économique et sociale (UES) regroupe plusieurs entreprises juridiquement distinctes mais dotées d'une direction unique, d'une communauté de travailleurs et dont les activités sont similaires ou complémentaires. L'UES, qui doit réunir au minimum 50 salariés, est constituée suite à une décision de justice ou à un accord conventionnel. Cette décision implique la mise en place d'institutions représentatives du personnel (délégués du personnel, comité d’entreprise, délégués syndicaux ... en fonction du nombre de salariés). L'unité économique et sociale n'a pas de personnalité juridique.
  • (source : www.droit-finance.net)
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  • Autre mesure phare attendue : Le congé coutumier examiné au gouvernement. 
  • Limité à six jours par an, le congé coutumier doit permettre à des travailleurs de participer aux mariages et décès coutumiers, à l’intronisation d’une autorité coutumière et à la récolte de l’igname nouvelle, sans perturber l’activité des entreprises (moins de 11 salariés) pour lesquelles ils travaillent, grâce à une gestion planifiée de l’absence. Ce projet de texte de loi du pays a été examiné fin août par le gouvernement. « Le congé pour activités coutumières n’ouvrira cependant pas droit à rémunération par l’employeur, mais il sera assimilé à du travail effectif pour le calcul des droits liés à l’ancienneté. Ce projet de loi du pays a été discuté lors de la conférence économique, sociale et fiscale de 2014. Il est inscrit à l’agenda social partagé 2014-2015 et répond à une politique de reconnaissance de l’identité kanak au plan de la législation sociale. »
  • (source : https://gouv.nc/)
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  • (*) : Lundi 5 septembre 2016.
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