Le travail a repris ce matin après que les personnels de restauration et de surveillance des cinq établissements privés de la DDEC ont observé durant 24 heures leur droit de retrait faisant suite à diverses dégradations commises dans les écoles*, et plusieurs actes d'incivilités ont été également commis par des jeunes extérieurs aux établissements scolaires. Un droit de retrait initié le personnel syndiqués à l'USTKE (fédération enseignement privé). " Nous appliquons ce droit de retrait car c'est pour alerter tout le monde sur ce qui se passe sur le terrain ", a indiqué Franck Apock, secrétaire général adjoint de la Fédération Enseignement USTKE en charge du secteur privé. Des actes d'incivilités dont les personnels ont été confrontés ces derniers mois (voiture incendiée, vols, dégradations des mobiliers scolaires).
Dimanche 4 novembre, les 3 000 internes n'ont pas pu regagner leurs établissements. Après concertation de nos responsables syndicaux et la direction de l'enseignement catholique, les élèves scolarisés peuvent retourner sur les bancs de l'école depuis la première heure des cours et déposer, par ailleurs leurs affaires dans les internats.
Hier matin, une rencontre avait été organisée au restaurant Saint-Marcellin entre les personnels syndiqués à l’USTKE, les directeurs des établissements du secondaire et la direction centrale de la DDEC ; Plusieurs propositions d'urgence ont émané de cette réunion : revoir les éclairages des zones non couvertes, revoir la clôture des établissements scolaires, intensifier les rondes de l'entreprise privée chargée de la sécurité, instauration d'un groupe de travail afin de traiter les problèmes d'incivilités, création d'un poste pour un personnel référent ( faciliter l'écoute et les échanges avec les jeunes).
" Très vite et au vue de l'écoute que nous avons eu avec notre direction, la reprise du travail doit se faire demain (aujourd’hui mardi 6 novembre) car nos jeunes ont des examens... Notre centre d'intérêt, c'est l'enfant. Nous voulions faire part de nos préoccupations à tous les niveaux… Un groupe de travail devra se réunir d'ici 15 jours ", a souligné Franck Apock après avoir exposer leurs préoccupations auprès de la direction de la DDEC (Direction diocésaine de l’enseignement catholique)." C’est une nouvelle rassurante que les cours reprennent ", a souligné André Jean Léopold, directeur de la DDEC après l'entrevue avec les protestataires. Il a également précisé que les actes de violences restent préoccupants avant de rencontrer les autorités de la commune de Païta (mairie et gendarmerie).
* Lycée Marcellin Champagnat, Lycée Jean XXIII, Lycée A. Anova, Collège Sainte-Marie, Ecole primaire & maternelle Luc Amoura. Ces établissements scolaires privés sont localisés à Païta.