La section STKE/Colas avait débrayé mardi dernier sur un chantier à Dumbéa sur Mer et devant le siège à Ducos (zone industrielle). Explication du délégué syndical STKE/Colas sur ce mouvement de grogne.
Eric Maken, délégué syndical STKE/Colas - 3ème secrétaire général de la Fédération BTP/USTKE nous donne la raison de leur mouvement .« Nous dénonçons des propos tenus par un personnel de la direction. Soit disant qu’on ne voulait plus embaucher des wallisiens au sein de la société. Des rumeurs qui datent de l’an dernier. On avait fait un débrayage à La Tontouta, on a fait aussi un démenti sur ce sujet. On est passé dans tous les chantiers pour expliquer notre démarche. Et récemment, ces rumeurs ont réapparu par une personne de l’encadrement ! Alors qu’elles ne sont pas fondées. Nous avons essayé de voir d’où venaient-elles ! On ne sait pas ce que cherche notre direction !
On manifeste notre mécontentement à travers ce débrayage. En même temps, il y a la grande direction de Paris qui est présent. On tient à les rencontrer afin d’éclaircir tout ça ! Ce genre de situation ne peut que mettre des barrières entre les communautés qui travaillent sur le terrain ».
Le protocole d’accord de fin de conflit est intervenu très tardivement dans la soirée du 24 juillet. Des demandes particulières ont été formulées par nos responsables syndicaux chargés de ce secteur dont l’obtention du 13ème mois, la formation des employés à des postes à responsabilités, l’accès à la promotion interne au sein de l’entreprise. Concernant l’objet du conflit en lui-même, « la direction de Colas nous a assuré que le chef d’encadrement du Centre Bâtiment serait muté ailleurs », a indiqué notre délégué syndical.