Le Bureau Elargi (B.E) a entériné le retrait de Marie-Pierre Goyetche de la présidence de l'USTKE qui se consacrera dorénavant à ses nouvelles responsabilités politiques. Pas moins de sept points étaient à l’ordre du jour du B.E du samedi 26 juillet dernier, une actualité sociale riche qui a occupé fortement notre Organisation ces trois derniers mois, à laquelle il a fallu rajouter un point sur le départ et la succession de la présidente en exercice. Elue sur la liste "Mouvement Nationaliste Unitaire", Marie-Pierre Goyetche siège désormais au sein de l’assemblée de la province Sud et au Congrès de la Nouvelle-Calédonie et notamment dans sa commission permanente.
L’actualité sociale était surtout marquée par diverses rencontres. André Forest, 1er vice-président à qui est revenu la tâche de reprendre la direction de l’Ustke avec Mélanie Atapo, 2ème vice-présidente ont participé le 19 juillet dernier à la réunion entre les syndicats du Pays et la ministre de l’Outre-Mer, Georges Pau-Langevin, en déplacement au pays durant trois jours. L’occasion pour nos dirigeants de réaffirmer la position du syndicat sur les problématiques du rééquilibrage et de l’emploi local alors que les autres organisations syndicales ont évoqué le dossier de la « Vie chère ». Avec la nouvelle nomination du directeur de la DTE, nos responsables confédéraux ont eu l’occasion de le rencontrer ainsi que le nouveau ministre du travail, Jean-Louis d’Anglebermes. Dans cette ligne droite se profile la conférence sociale, économique et fiscale qui se tiendra les 20-21 août prochains. Autre rencontre tout aussi importante, le rendez-vous pris avec les dirigeants de la FINC (Fédération des Industries de la N-C) le 23 juillet dernier dont nos responsables fédéraux de l’industrie ont acté une position commune dans les secteurs de la boulangerie & de la pâtisserie, un document également signé par les patrons. Une position motivée par les difficultés rencontrées par ces deux secteurs et la volonté des uns et des autres d’œuvrer ensemble pour maintenir l’activité.
Par ailleurs, nos responsables confédéraux et les secrétaires généraux participent, se positionnent et s’activent à l’intérieur des commissions paritaires que sont la Cafat, la Mutuelle du Commerce, le FSH, au CDS etc…« Notre priorité, c’est l’adoption de la loi sur l’emploi local dans la fonction publique tout en prenant en compte la dimension coutumière qui existe dans le monde du travail. Bien entendu, nous continuerons nos réunions bilatérales avec les partenaires sociaux », a précisé André Forest en appuyant les propos de Fidel Malalua, membre du Bureau Confédéral qui a évoqué précédemment l’actualité sociale.
Deux fédérations (Port & Docks/Energie) sont sous la tutelle de la confédération par manque de dynamisme. Les conseils syndicaux ne se tiennent plus depuis un certain temps bien qu’il y ait des cotisations enregistrées dans ces deux fédérations. « On relance ces fédérations afin d’entretenir un vase communiquant entre le B.C et celles-ci », a souligné Fidel Malalua. La fédération Fonction Publique s’est dotée d’une nouvelle structure basée sur six pôles de compétences qui vont couvrir tout le pays et d’une nouvelle nomination d’un secrétaire général, André Elia qui va chapoter les six secrétaires généraux adjoints. Il s’est félicité de cette nouvelle responsabilité qu’il compte mener à bien avec les nouvelles équipes mises en place aussi bien sur le plan administratif que sur le terrain.
Suite à la formation du « Collectif de direction » en fin juin, deux projets ont vu le jour. Ainsi, Fidel Malalua et Thierry Leberre en charge des deux thèmes ont donné une vision globale des projets qui devront être soumis au prochain B.E à une lecture plus approfondie. L’un porte sur la formation « Faire de la formation syndicale, une des priorités » et l’autre s’oriente vers le référendum de 2018 « Obtenir la majorité absolue lors du référendum de 2018 ».
Concernant l’actualité politique, c’est Jacques Hoïlané Wabete qui a fait un état de la représentation du Parti Travailliste au sein des commissions du congrès et du gouvernement. De son côté, le président du P.T, Louis Kotra Uregei a salué et a encouragé les membres de la cellule de formation sur le travail effectué, il a noté par ailleurs que les membres du Collège Honoraire représenteraient une bonne ressource sur la partie « historique de l’Ustke » donnée en stage de base niveau 1. « Aujourd’hui concrètement l’Ustke dispose de son relais politique au niveau des institutions. On multiplie la concertation et les espaces de discussions entre l’Ustke et le Parti politique », a indiqué LKU. En appuyant ses propos, Marie-Pierre Goyetche a souligné l’importance d’une organisation bien structurée où des espaces de concertations peuvent se tenir. Notamment, celui du lundi où la direction du Parti Travailliste rencontre les responsables de l’Ustke.
Pour la partie finance, c’est Pascale Triphon, secrétaire confédérale adjointe en charge des finances qui a présenté un tableau montrant les cotisations par fédérations, et un autre présentant les comptes de la confédération. En parallèle de l’affichage des comptes et du nombre de cotisants, notre Organisation remettra cette semaine les chiffres sur notre représentativité. Il a été également souligné le manque d’assiduité des trésoriers des fédérations dans la commission financière, seuls quatre voire cinq se déplacent à chaque réunion.
Avant le terme de la réunion, une information a été donnée sur le conflit Israélo-palestinien qui ne manque pas de secouer nos petits écrans. Dans ce sens, une mobilisation sera organisée devant le Haussariat ce mercredi 30 juillet à partir de 13 heures. Egalement, mais dans une autre rubrique la communication faite autour du chèque déjeuner dont les syndicats ont été à l’origine de ce projet. Dans cette optique, des représentants de cette structure viendront faire un état des lieux au sein du B.C ce mercredi. Mais peu avant la clôture définitive des débats, une coutume de remerciement a été faite à l’ancienne présidente de notre Organisation syndicale. A travers les mots prononcés par Jean-Pierre Apiazari, les adhérents, les délégués, les responsables aussi bien syndicaux que politiques ont salué son travail et l’ont encouragé dans ses nouvelles responsabilités politiques.