mardi 3 décembre 2024

A Actualité syndicale

La section STKE/NMC de Nouméa en grève durant 24 heures

  • Une grève de 24 heures qui a commencé très tôt ce matin (*) pour la section STKE de NMC . Les adhérents de ce secteur interpellent leur direction sur un cahier de revendications portant notamment sur la prime de sécurité, le devenir du laboratoire central au PK6 et le site technique situé à Ducos.

  • Une dizaine d'adhérents de la section STKE de NMC-Nouméa ont fait un sitting devant l'entrée principale du siège.
  •  
  • Explications avec Bertin Boéré, délégué syndical STKE/NMC des sites de Nouméa.
  •  
  • Pourquoi êtes-vous le siège de NMC (Nickel Mining Corporation) ? « Nous sommes là car nous avons des soucis au niveau des secteurs de NMC à Nouméa. Ces soucis que nous évoquons aujourd’hui ne sont pas inconnus de la direction. On a communiqué là-dessus en réunion D.P, on a informé nos responsables respectifs, et ils ne font rien pour faire évoluer ces points ! », signale Bertin Boéré, délégué syndical STKE/NMC à Nouméa. Sept points sont ciblés dans le cahier de revendications qui fait office de préavis de grève. Celui-ci a été lancé mercredi matin (**). Quels sont ces points revendicatifs ? « La prime de sécurité du laboratoire du 6ème km, le devenir de ce même laboratoire, l’avenir du STE (Services desTravaux et des Entretiens) à Ducos car on parle de réduire les effectifs. Il y a également le cas d’un camarade en très grande précarité qui est sans emploi. Il y a vraiment une urgence à le traiter car il a une famille. Il travaillait au STE à Ducos, il était prévu qu’il aille au centre minier de Poya. Ne détenant pas le permis poids lourd,  on lui a donné un temps pour passer le permis. Les choses ne sont pas passées comme prévu. Aujourd’hui, il suit ses cours à Nouméa, il a obtenu son code de la route, il ne lui reste plus que la conduite. Pour l’instant, il n’a plus de salaire. Notre combat repose sur le volet social », précise le délégué syndical indiquant que les cours d’auto-école sont payés par l’entreprise « mais il manque un revenu pour notre camarade pour subvenir aux besoins de sa famille », rajoute-t-il. Autres points soulevés : « la situation de deux salariés mutés à Poya depuis février 2018, des cas de promotion en interne, le service P. On aimerait que ça s’améliore à l’avenir afin que les gens travaillent dans de meilleures conditions ». Ces revendications avaient déjà fait l’objet d’un précédent cahier l’an dernier mais elles n’ont pas été appliquées. Une rencontre a bien eu lieu hier (***) entre les responsables syndicaux et la direction des ressources humaines mais elle n’a pas abouti. Des négociations vont certainement reprendre après ce week-end pascal.
  •  
  • (*) : vendredi 30 mars 2018
  • (**) : mercredi 28 mars 2018
  • (***) : jeudi 29 mars 2018
  •  


Newsletter

Abonnez-vous et recevez les dernières actualités dès leur parution