mardi 3 décembre 2024

A Actualité syndicale

Les camarades de l'industrie mobilisés devant la FINC. Une grève de 24 heures.

  • Mobilisés devant les locaux de la FINC aujourd’hui (*), les grévistes des secteurs de l’industrie USTKE entendent marquer leur position face aux syndicats des patrons. Les dernières négociations de branches n’ont rien donné, ni sur l’évolution des salaires conventionnels, ni sur les conditions de travail. Dépités, exaspérés, les grévistes mènent le mouvement durant 24 heures.
  • Cette grève s’est déclenchée par rapport aux négociations de branches en fin 2016. Les négociations ont repris en janvier dernier durant lesquelles les syndicats de salariés n’ont pas obtenu une hausse de la valeur du point. Zéro pointé ou zéro augmentation de la valeur du point pour les activités de l’industrie. Les secteurs du commerce et des mines ne font pas aussi bonnes figures, ils sont également dans le même cas que les branches de l’industrie. « Tous les syndicats des salariés n’ont pas accepté la position des patrons soit disant que nous aurions quitté la table des négociations. Depuis quelques temps, cette négociation représente pour nous en tant que syndicat des salariés à de la figuration ! On devrait plutôt revenir à de vraies négociations ! », soulève Fidel Malalua, secrétaire fédéral de la Fédération des Industries USTKE. Que veulent les syndicats des salariés dans ce genre de rencontre et surtout que revendiquent-ils ? En tous les cas pour l’USTKE : « c’est renforcer sa place dans le dialogue sociale en obtenant un meilleur niveau de salaire et de bonnes conditions de travail », affiche clairement le secrétaire fédéral. Sur ces deux points, les syndicats des salariés ont été bottés en touche à la dernière négociation. D’où la mobilisation de la Fédération des Industries et des Services USTKE devant les locaux de la FINC à Ducos. Pourquoi la FINC particulièrement ? « Car le président de la FINC a été le leader de la négociation », indique Fidel Malalua. Mais derrière la FINC, ce sont tous les syndicats des patrons qui sont dans le viseur. Augmenter la valeur du point lors des négociations de branches, c’est augmenter le pouvoir d’achat des salariés mais depuis 2013, cette tendance manque cruellement d'une relance. « Négocier à l’aveugle », un sentiment partagé par les autres syndicats de salariés. Il est difficile pour les représentants des salariés d’avoir des données quantifiées, des statistiques sur leurs situations. « Il nous faut des éléments de travail alors que le patronat dispose de moyens conséquents lors de ces négociations », ajoute Fidel Malalua qui pointe les inégalités de traitement, le manque de recueil de données pour mener à bien des négociations. En tous les cas, la mobilisation de ce jour, et l’envoie du préavis de grève a peut-être permis de relancer les négociations au 21 mars.
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  • Cet après-midi dès 13 h 30, une première rencontre aura lieu entre les membres du syndicat et les représentants de la branche industrie de la FINC. En attendant, les adhérents de l'industrie sont appelés à rejoindre cette mobilisation aux abords des locaux de la FINC et face aux Etablissements Saint-Quentin à Ducos.
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  • (*) : Lundi 27 février 2017


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