En assemblée générale, les secteurs STKE de l’enseignement catholique se sont retrouvés à l’internat du Lycée Jean XXIII, le samedi 11 octobre.
A retenir principalement de cette rencontre entre les responsables syndicaux : la venue d’Alexandre Riber, secrétaire général de la DDEC (Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique) qui a axé son intervention sur la grille salariale des personnels de service. « Les heures supplémentaires sont à la demande du supérieur hiérarchique. Vous n’avez aucune obligation de les faire ! Pas plus de 39 heures par semaine. Avant, c’était moins de 42 heures par semaine ! », a-t-il insisté auprès de l’assistance. Laissant entendre par la même occasion que « l’internat de la Mission de Canala est dans un état de vétusté alarmant. Je demanderai à Mr Florentin d’aller voir sur place ». Un constat que confirmera l’un des représentants Ustke présent aussi à cette réunion.
Franck Apock, secrétaire général adjoint de la Fédération Enseignement en charge de l’enseignement privé a animé cette assemblée générale, a par ailleurs fait le tour des questions touchant les établissements privés du pays. A l’exemple, des problématiques liés aux aides maternelles, les personnels ATOS (les personnels non-enseignants), les éducateurs, le mouvement de l’emploi, le comité d’entreprise etc. On retiendra que les représentants des établissements suivants (Lycée professionnel privé Marcellin Champagnat, Lycée Jean XIII, Ecole primaire Luc Amoura, Collège Sainte-Marie de Païta, les deux lycées privés catholiques de Bourail, Ecole maternelle et primaire de la Mission Catholique de Canala) ont brossé tour à tour l’actualité de leur environnement scolaire et voire même les problèmes qu’ils pouvaient rencontrer avec leur direction ou d’autres personnels des établissements. « Si il y a 9 professeurs absents en une journée, ce sont les éducateurs qui sont obligés de gérer les élèves », a soulevé entre autre Pierre Mawok, directeur de l’internat de Sainte-Thérèse qui a pointé aussi l’absence répétée de certains éducateurs qui « ont apporté des certificats de maladie de complaisance ». Au Lycée Marcellin Champagnat : « On a un gros problème de communication entre les éducateurs en internat et ceux de l’externat, et même vis-à-vis de notre direction », a signalé Roger Tara qui a souhaité que cette situation se règle au plus vite.
Le secrétaire général adjoint a proposé à l’ensemble des délégués de demander à la direction de la DEC « une batterie d’éducateurs formés » pour pallier aux absences répétées des éducateurs non expérimentés sur le terrain. L’internat de la Mission de Canala et celui de Saint-Thérèse à Païta ont besoin d’une rénovation d’urgence ainsi les délégués ont acté le fait que les travaux devront être faits d’ici fin décembre auquel cas une grève viendrait perturber la rentrée scolaire de 2015. Egalement Franck Apock a préconisé la mise en place d’un service de l’externat au Lycée Jean XXIII « car il faut gérer 700 élèves avec un responsable des éducateurs ». Le mot de la fin est revenu à Victor Wéjième, secrétaire général de la Fédération Enseignement comme pour l’introduction des débats, il a conclu cette réunion en rappelant aux camarades « qu’il fallait agir sur le terrain pour faire avancer les choses. Le métier d’éducateur se reflète sur le terrain, il faut être professionnel dans ce métier comme pour les autres métiers de l’enseignement. Nos enfants ont besoin de nous … ».