vendredi 6 décembre 2024

A Actualité syndicale

L'intersyndicale de la mairie de Hienghène en grève

  • Depuis trois semaines (*), la mairie de Hienghène fait face à la grogne des grévistes formés en intersyndicale (USTKE, USOENC et CNTP). Ils dénoncent en priorité l’incompétence et le manque de réactivité de la secrétaire générale en poste. Solidaires vis-à-vis des agents communaux, des camarades travaillant au collège et à l’internat provincial apportent leur soutien aux grévistes depuis le début de cette semaine (**).
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  • Les grévistes restent déterminer aux abords de la mairie de Hienghène.
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  • Explications des raisons qui ont poussé à maintenir ce mouvement de grève avec Joël Tjibaou, délégué syndical STKE : «  Des problèmes administratifs sont constatés. Les agents d’accueil doivent résoudre des cas alors que c’est du ressort de la secrétaire générale de gérer, de coordonner l’ensemble des services de la commune. Des relances des factures d’eau et du service de ramassage de poubelle s’effectuent tous les trimestres. L’agent comptable n’envoie pas la liste des gens qui ont déjà payé leurs factures. Sur ce point le trésor public intervient, et très souvent c’est laissé en l’état. Ça fait deux ans que cela dure. On a interpellé la mairie sur ce sujet. Des protocoles ont été signés mais les décisions n’ont pas été appliquées concernant ce dysfonctionnement administratif. On dénonce le manque de réactivité de la secrétaire générale ».  « Elle a son rôle à jouer dans le fonctionnement général des services », s’interroge le délégué syndical STKE. Et d’ajouter,  « dans l’organigramme de la mairie, c’est elle qui est au-dessus de tous les chefs de services. C’est à elle aussi, à un moment donné de s’interroger et de trouver des solutions afin que le service rendu à la population ne soit pas dégradé. Autre exemple, il y a deux employées qui étaient en congé de maternité durant quatre mois, elles n’ont pas reçu leurs indemnités pendant tout ce temps-là ! La première fois, on nous dit que c’est la faute de la Cafat, et hier (***) le maire dit que c’est la faute de ces femmes », soulève-t-il, montrant l’incohérence des propos tenus par le maire durant les deux rencontres. A savoir que la première négociation n’a duré qu’une demi-heure le mardi 26 septembre, et hier, les deux parties ne se sont vues qu’une heure. L’intersyndicale déplore le manque de considération des agents communaux qui indirectement provoque une dégradation du service public.
  • Un conseil municipal extraordinaire est prévu ce jeudi 5 octobre où il sera question de cette grève et du cas de la secrétaire générale. « On assistera à cette réunion pour éviter toute dérive nous concernant  », assure-t-on. Tout de suite après, les représentants syndicaux auront rendez-vous avec le maire, Daniel Goa. Ils espèrent trouver une issue favorable à ce mécontentement général, tout en restant déterminer sur le piquet de grève.
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  • Principales revendications des grévistes : élaboration des fiches de postes et la mise en place des entretiens individuels signifiés lors des précédents protocoles d’accord.
  • Autres problématiques relevées : « Les élections professionnelles ne sont pas faites correctement, notamment les commissions techniques paritaires (CTP). Les dispositions inscrites dans un avenant ne sont pas faites également », soulève le délégué syndical STKE.
  • A noter : « Réquisitionnés, des agents grévistes et deux autres employés non-grévistes ont réparé des conduites d’eau affectant les tribus de Ouaré, Ouendjip et Ouenpouès même si le tableau d’astreinte n’est pas mis en place au bout de trois semaines de conflit », remarque le délégué syndical STKE.
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  • (*) : Lundi 18 septembre 2017
  • (**) : Depuis le lundi 2 octobre 2017
  • (***) : Mardi 3 octobre
  • (Sources photos : D.R)


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