jeudi 21 novembre 2024

A Actualité syndicale

Mobilisation de nos grévistes devant une dizaine d'entreprise du Grand Nouméa

Suite au comportement du patronat qui prétextant des raisons économiques persiste dans sa position de ne pas vouloir augmenter le pouvoir d’achat des salariés à travers les négociations de branches pour cette année alors qu’un rapport d’experts démontre que tous les secteurs d’activités ne sont pas économiquement sinistrés, les grévistes de notre organisation syndicale principalement des secteurs interprofessionnels du privé se mobilisent depuis ce matin très tôt devant une dizaine d'entreprise dans le Grand-Nouméa dont celle de Daniel Ochida, l'un des co-président du Medef.

L'objectif est de mettre la pression sur les trois syndicats patronaux (Medef, CGPME, UPA) qui ne veulent pas augmenter la valeur du point dans les négociations de branches. « Ce sont trois de nos fédérations qui se mobilisent : la Fédération du commerce, celle de l'industrie et la Fédération du BTP. Dans la stratégie de chaque fédération, nos militants ont décidé de bloquer des établissements ciblés. Pour lever la grève, il suffit que les patrons nous reçoivent et qu'ils décident de pousser le curseur de la NAO ! Car là, le curseur est à zéro ! Et pourtant il y a une embellie dans le domaine économique. Et mettre le curseur à zéro, c'est inadmissible ! », a soulevé Franck Apock, 4ème vice-président de l'USTKE. De son côté le Medef était réuni en fin de matinée en comité exécutif afin de se pencher sur une éventuelle reprise des négociations pour certaines branches.

Et du côté de notre centrale syndicale, les secrétaires généraux se sont réunis avec les membres du Bureau Confédéral en début d'après-midi. Ils se disent satisfaits de la mobilisation des adhérents et ils sentent une certaine sérénité sur les piquets de grève même si le contexte des négociations de branche n'est pas facile pour nos responsables syndicaux. Une assemblée générale se tiendra en début de soirée devant le siège de notre Organisation où un point de presse se fera ainsi qu'une information générale sur la suite à donner de la mobilisation. Bâches et palettes devant la société Sib Distribution du Groupe Aline au 4ème km. 

Les grilles fermées chez le groupe automobile Jeandot (les secteurs du 5ème et 6ème km). 

" Aujourd'hui les patrons s'interrogent sur la suite à donner au dialogue social. Il est clair qu'à partir du moment où ils négocient à zéro %, ils tuent d'emblée le dialogue social ", a indiqué Marie-Pierre Goyetche aux militants lors de sa tournée dans les piquets de grève.

  Même constat devant l'entreprise OCR ainsi que devant la société CFP toutes deux situées dans la zone industrielle de Ducos.

Entrée côté gauche du siège d'OCR, en début de matinée avant l'arrivée des camarades des autres secteurs du BTP. (photo ci-dessus). Entrée côté droit de cette même entreprise. (photo ci-desous)

Jimmy N'Gaihoni, délégué syndical STKE à Dumez. « Nous sommes devant les grilles d'OCR car son patron est Mr Ochida. Il est l'un des co-président du Medef et c'est ce pourquoi nous sommes là aujourd'hui ! Afin que le message soit clair sur les négociations portant sur la valeur du point !»  

A Sorocal dans la zone industrielle de Ducos. 

Cédric Gauche, délégué syndical STKE à Bluscope. « Nous sommes là devant Sorocal par rapport aux derniers accords de branches qui ont eu lieu. Et ils n'ont abouti à rien du tout. On se mobilise aujourd'hui pour essayer de faire évoluer cette valeur du point qui reste à zéro. Quand on a fait la réunion avec les patrons, on leur a dit clairement qu'on se verrait dans d'autres circonstances ». Selon les grévistes, le patron de Sorocal est l'un de ceux qui ne voulait pas de l'augmentation de la valeur du point dans les secteurs de l'industrie. Du côté de Magenta,  à l'entrée du siège de la société Sprint Pacifique où la plupart des femmes grévistes ont pris place.

A la veille de la grève générale, les sections syndicales s'étaient vues notamment les camarades du commerce qui s'étaient réunis en assemblée générale devant notre siège syndical. (photos ci-dessous)

 



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