Vendredi 15 mars 2013. Sur trois usines fonctionnelles du groupe Saint-Vincent, deux ont été à l'arrêt pendant le mouvement de grogne des employés à La Tamoa. Motif principal : la section STKE/Groupe Saint-Vincent dénonce les tractations de sa direction concernant l'embauche de cinq salariés venant du fabriquant des pâtes « Madonna ».
" On a protesté devant les usines pour dénoncer la décision de l'actionnaire sur le reclassement de cinq employés de l'entreprise Madonna vendue à l'entreprise Milo. Celui-ci les a reclassé dans l' entreprise du groupe Saint-Vincent, tout en sachant que nous avons notre lot de problèmes au quotidien tels que : la promotion interne,l'emploi et la formation des jeunes en CDD, le réequilibrage au niveau géographique de l'endroit (tribu,village quartier...) ces sujets présentés tels quels, nous devons les traiter au quotidien avec déjà nos employés ! Cet actionnaire a pris cette décision sans concertation avec les partenaires sociaux du groupe. Ces cinq ex-salariés de « Madonna » qui viennent chez nous, ne sont réellement pas le problème, ce sont plutot comme je vous le disais les conséquences de leurs venus en soulignant quand même la responsabilité des actionnaires d'avoir pris la décision de les maintenir dans le groupe tout en sachant que d'autre scénario aurait pu être plus tragique et plus difficile pour eux ", a rappelé Fidel Malalua, délégué syndical de la section Saint-Vincent et secrétaire général adjoint de la Fédération Industrie USTKE qui est à l'origine de ce mouvement de protestation. A souligner la présence du Comité d'Entraide de Païta qui a apporté son soutien à cette grève des employés initiée par la section syndicale STKE.