Les sites de Nouméa de la SMSP et NMC ont été bloqués hier, en raison d'un mouvement de grogne du personnel affilié à la Fédération Mines, Carrières et Métallurgies USTKE. Les sites miniers de Ouaco, Kouaoua et Nakéty ont aussi observé le même mouvement. La nouvelle grille salariale, la prime d'intéressement sont les principaux points d'achoppement.
« Nous montons au créneau afin d'afficher notre détermination. Nos dirigeants de la SMSP ont annoncé des chiffres dans les médias. Ce dossier traîne depuis l'année dernière alors que certaines catégories de nos personnels ne voient pas leur situation évoluée », a souligné Bertin Boéré, délégué syndical NMC Nouméa/STKE. « Cette grève avait été décidée lors d'un conseil syndical qui s'est tenue à Kouaoua en juin dernier », a-t-il rappelé. Cette démarche entreprise par la Fédération Mines USTKE entre dans la ligne de conduite adoptée par le gouvernement N-C où il est prévu une augmentation des salaires de 5% sur trois ans. « La NMC a énormément augmenté ses bénéfices depuis trois ans » a-t-il rajouté en ne comprenant pas les bénéfices records que s'accordent la société minière. Contactée au sujet du blocage des différents sites miniers, la direction s'est dite satisfaite que la grève ait été suspendue hier soir. « Je suis optimiste et on parviendra à trouver une issue sur les sujets qui nous concernent », a indiqué André Moulin, le directeur des ressources humaines. Il est prévu une rencontre ce jeudi 4 août afin que les deux parties discutent à nouveau sur la nouvelle grille salariale et la prime d'intéressement.