Des conditions de travail à revoir, des véhicules qui ne sont pas réparés, un manque certain d’équipement de sécurité. La section STKE/Vigiplis a exprimé fortement son ras-le-bol vendredi dernier à l’entrée du siège de la société.
« Certains d’entre nous passent de chauffeur à livreur. Ça fait des années que cette situation dure. Il y a des voitures qui ne sont pas aux normes. Il y a des boosters qui ne sont pas réparés. Nous n’avons pas de chariots pour transporter les rames de papier… », s’exaspèrent Jean-Noël Holue et sa collègue Amélie Peccard, représentants syndicaux STKE/Vigiplis. Ils dénoncent le manque de considération de leur direction. « Nous n’avons pas de mutuelle, aucune visite médicale programmée au SMIT, nous n’avons rien, rien... », ajoutent-ils consternés par le manque de concertation avec leur direction au sujet de la question de « la sécurité et la santé au travail ». En priorité, ils réclament que leurs outils de travail soient régularisés dans les meilleurs délais. Une réunion de conciliation est prévue ce lundi 13 août à 17 heures dans les locaux de la DTE.
Portail ouvert de la société spécialisée dans la distribution du courrier, une dizaine de véhicules immobilisés, ce n’est pas moins d’une vingtaine d’adhérents affiliés à notre syndicat qui ont débrayé avant-hier. Objectif : alerter de nouveau leur direction sur leurs conditions de travail et le manque de sécurité !