La section STKE/polyclinique Anse-Vata a débrayé vendredi dernier. La section  réclame davantage de considération pour le personnel médical et elle dénonce en priorité la surcharge de travail dans les blocs opératoires. Un entretien est prévu demain à 11 heures afin de finaliser la création de deux postes qui permettra à l’équipe médicale d’assurer pleinement leur travail. " Nous avions déjà débrayé à la mi-juin. Et là, nous alertons à nouveau notre direction car aucun protocole d’accord n’a été signé jusqu’à présent ", souligne Fabiola Vaopaogo, déléguée syndicale STKE/Polyclinique Anse-Vata. Les parties concernées par ce conflit devaient se rencontrer le mois dernier mais rien n’a été convenu entre les protagonistes. Les employés de ce secteur de santé se plaignent surtout du surcroît de tâche. « Nous recevons 8 à 10 patients par jour en bloc opératoire, il est parfois difficile de gérer des personnes qui sont en attente d’une urgence ", indique la déléguée. " "Nous demandons aussi qu’un agent d’entretien affilié à notre syndicat puisse avoir une formation sur la manipulation des produits dangereux et qu’il ait des équipements adéquats ", conclue-t-elle.

 Photo archive USTKE. A la mi-juin, la section STKE/Polyclinique Anse-Vata avec le soutien de la Fédération Commerce USTKE avaient déjà conduit un mouvement de grogne. Vendredi 3 août, la même opération s’est réitérée aux abords de cet établissement médical privé.