jeudi 25 avril 2024

A Actualité syndicale

Transcar : protocole de fin de conflit signé ...

  • Un protocole de fin conflit a été signé le jeudi dernier * entre la société Transcar et nos représentants syndicaux de la Fédération THT. Explications du contenu de cet accord avec Denis Dounezek, secrétaire fédéral en charge du transport routier.
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  • (Photo ci-contre  archives C.O USTKE Mars 2017)
  • Les grévistes en réunion dans nos locaux, jeudi dernier *,  avec leur responsable de secteur, Denis Dounezek (au 1er plan) après le suivi de la négociation à la DTE. 
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  • « Par rapport au cahier de revendications, on a déposé un préavis de grève à la fin du mois de mars. On s’est rendu compte que la direction n’était pas en règle vis-à-vis de l’organisation du temps de travail des chauffeurs de bus ayant un impact sur leur salaire par la même occasion. En débutant la réunion à la DTE, on a demandé à réparer les dommages subis par les salariés depuis toutes ces dernières années de travail. Le plus ancien des employés a 26 ans de service », indique Denis Dounezek, secrétaire fédéral en charge du transport routier.  « On a surtout demandé de réparer les préjudices subis par les salariés », répète le responsable syndical. A la fin de cette médiation la direction de Transcar a acté le principe de dédommager les salariés. Par rapport au mode de calcul concernant l’indemnisation, « on doit faire des propositions aujourd'hui** et le transmettre à la DTE », ajoute-t-il. Les deux parties ont convenu de se voir le jeudi 29 juin pour déterminer la base de calcul qui définira le montant de la prime exceptionnelle pour chaque salarié.
  • « Le mouvement de grève est suspendu par contre le préavis reste en vigueur », signale Denis Dounezek. En l’occurrence, les travailleurs, les camarades reprennent le travail aujourd'hui **. Les discussions vont continuer afin de déboucher sur un « accord d’entreprise où justement les points du cahier de revendications vont être purgés », assure-t-il. Il a été acté le principe du règlement des jours de grève suivant la règle des trois tiers. « Six jours de grève, soit 2 jours payés par l’employeur, 2 jours pris en congé et 2 jours impactés sur le salaire des grévistes », relève-t-il. Autre point soulevé par nos représentants syndicaux : le manque de dépôt des véhicules, des bus. « Aujourd’hui, les conducteurs rentrent chez eux avec les véhicules de la société, enfin pour la majorité d’entre eux. Et le constat, c’est qu’ils ne sont payés qu’à partir du premier point de chargement. C’est-à-dire, si ils partent une demi-heure avant de chez eux, ils ne seront pas payés » ajoute-t-il.  D’où l’intérêt d’avoir un dépôt car ils seront payés à partir de ce même lieu. C’est le temps effectif comme prévu par la loi, soit 10 heures maximum par jour, et certains conducteurs font 12 à 14 heures de temps de travail effectif. « En regardant leurs plannings, ils étaient toujours au-delà », conclu-t-il. Cet accord met en exergue le temps de travail effectif soulevant la question de la sécurité des passagers, en l’occurrence les enfants et  notamment des conducteurs qui peuvent accuser le coup de la surcharge de travail.
  • (*) : Jeudi 22 juin 2017
  • (**) : Lundi 26 juin 2017
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