jeudi 21 novembre 2024

A Actualité syndicale

Un protocole d'accord signé début juillet entre la direction de la NMC et la Fédération des Mines STKE

Un protocole d’accord a été signé dans l’après-midi du vendredi 7 juillet entre la Fédération des Mines STKE et la direction de la NMC (Nickel Mining Company). 


De gauche à droite : Christian Villepreux, délégué syndical STKE/NMC à Poya, André Forest, président de l'Ustke, Bertin Boéré, délégué syndical STKE/NMC à Nouméa, Isabelle Wabete, présidente de la NMC. 

C’est une grande avancée pour la section STKE de NMC ; le fait d’avoir signé ce protocole d’accord en engageant toutes les parties prenantes, et ce durant une semaine entière après d’âpres négociations. Cet accord est intervenu à la suite de plusieurs mouvements sociaux : le premier en janvier, le second le mardi 30 mai et le dernier en date, le vendredi 16 juin. Pourquoi avoir perturbé les centres miniers en engageant ces mouvements de protestations ? Des travaux ont été demandés, et redemandés durant ces dernières années mais ils n’ont pas été réalisés, voire même ils sont restés lettre morte à la suite des doléances des délégués syndicaux STKE ou des élus sur site minier. La direction a été alertée à plusieurs reprises des travaux qui devaient être faits mais il a fallu que la section STKE monte au créneau en juin pour les signaler de nouveau. Entre constats et lassitudes, Bertin Boéré s’est expliqué début juillet. « Nous avons une direction qui ne nous entendait pas quand nous alertions, nous signalions les choses. Nous sommes le syndicat majoritaire au sein de la NMC. Nous avons 63 % de représentativité syndicale. La goutte qui a fait déborder le vase, ce sont tous les travaux demandés sur nos sites miniers. Ces demandes datent depuis des années. Nous constations aussi que des protocoles ont été signés, et ils n’ont pas été respectés ! ». Mais tout doit rentrer dans l’ordre après les entrevues, les négociations entreprises entre le vendredi 30 juin et le jeudi 6 juillet avec les différentes parties prenantes, à savoir la direction de la NMC, en présence de sa présidente, Isabelle Wabete, le président de l’Ustke, André Forest, la 1ère vice-présidente, Mélanie Atapo, le secrétaire général de la Fédération des Mines, Antonio Néwédou et Bertin Boéré, délégué syndical STKE/NMC, et sans compter les délégués syndicaux STKE des centres miniers de l'intérieur du pays où la NMC exerce (Ouaco,Kouaoua, Poya, Nakéty). « Nous sommes satisfaits car nous savons que les travaux vont être engagés selon un calendrier défini. Nous avons bien expliqué à notre DRH que nous ne sommes pas contre la mise en place du projet QVCT intégrant la médecine du travail et le dispatch au centre pilote de Ouaco. Ces deux projets peuvent attendre, et nos camarades souhaitent privilégier les travaux infras sur site minier. Cela concerne des travaux de rénovations, de constructions ayant un impact sur les conditions de travail et de vie des salariés », a ajouté Bertin Boéré. Avant que les signatures ne soient apposées sur les documents officialisant le protocole d’accord, un rappel historique des relations entretenues entre l’USTKE et le groupe SMSP a été évoqué par le président de la confédération. Il a réaffirmé sa volonté de préserver l’outil et de le rendre performant. Bertin Boéré, délégué syndical STKE/NMC à Nouméa a confirmé cette volonté. 

Les points abordés ont été les suivants : 

- Réalisation de l’ensemble des travaux d’infrastructures au laboratoire central de Nouméa, conformément au protocole de fin de conflit signé en date du 24 janvier 2023. 

- Point sur l’état d’avancement des travaux d’infrastructures sur l’ensemble des sites miniers (centre Ouaco, centre de Kouaoua, SMMO, centre de Poya, centre de Nakéty). 

Il a été prévu qu’après chaque réunion de délégué du personnel un état d’avancement des travaux d’infrastructures sur chacun des sites. Sur ces derniers, les délégués syndicaux assureront le suivi de l’évolution des travaux suivant le calendrier établi sur chacun des sites, en lien avec les référents sur sites et les chefs de centre. « Toutes ces démarches permettront d’améliorer la visibilité des travaux », a-t-on assuré. Par exemple à Nakéty, « une demande d’une arroseuse neuve a été faite. Son arrivée est prévue avant fin septembre ». Du côté de Kouaoua, « des travaux de peinture engagée au laboratoire, avec une reprise de faux plafond, une dalle extérieure de 3 par 4 m… ». Ce ne sont là quelques exemples des travaux qui étaient en cours en juin ou qui le seront, voire des engins qui sont impatiemment attendus. Tout cela devrait permettre de bonnes conditions de travail, et une production optimale sur site. 

 


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