vendredi 29 mars 2024

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Etre kanak non gréviste a RFO

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L’USTKE ne se substitue pas a la parole de nos vieux, il entend la porter au devant de la scène nationale voire internationale. L’adhésion ou la non adhésion a ce syndicat n’enlève en rien l’appartenance de l’individu a son peuple dans lequel il jouit d’un droit inné. En revanche, le dénigrer c’est cautionner l’ordre établi par « nos ancêtres les gaulois ».
Aujourd’hui, on défend un jeune kanak diplômé grâce aux accords politiques signés par le sang de nos aînées. Dans les textes le « kanak est au centre du dispositif ». Dans les faits on lui apprend a conduire mais il reste dans les sièges arrière. Si par le passé, le kanak s’est montré docile en raison de sa méconnaissance du milieu, aujourd’hui, un kanak diplômé est un terroriste s’il n’accepte pas lui même la docilité. « Le kanak est maître chez lui » mais il subit « la justice d’ailleurs ». Après plusieurs siècles de macération, c’est un jeu d’enfant pour cette justice que de transformer un diplômé kanak en un terroriste.
Il faut le dire, et le redire, il y a bien eu, dans cette affaire de licenciement a RFO, un complot. Des preuves écrites remontent a 2003. Chose bien surprenante, beaucoup de frères et saurs kanak y sont impliqués soit directement soit indirectement. Et pire beaucoup étaient dans l’USTKE et/ou défendus par l’USTKE.
Ces profiteurs de l’organisation syndicale sont bien la , ils sont : Techniciens animateurs journalistes chefs de service, responsables d’antenne, directeurs... Mais ils oublient l’Histoire. Ils sont bien la grâce a qui i … ou pour qui i .. Le pourquoi est une question inutile. On ne peut pas dénigrer une organisation pour des raisons personnelles. Il vaut mieux vendre un petit kanak pour ses propres galons que d’être déconsidéré au côté de l’USTKE, n’est ce pas i Beaucoup avaient exprimé leur sympathie par les mots mais le sacré de la parole kanak n’a de sens que accompagné par les actes. Certains sont même en ce moment en route pour la métropole témoigner leur solidarité, au travers d’un tournoi de football, a la direction générale en compagnie de leurs amis du CE de RFO-Nouméa, ceux la mêmes qui avaient voté l’exclusion du jeune kanak.
Un kanak non gréviste a RFO, ne peut pas être insensible devant « la mise a mort » d’un des siens. Il ne peut pas faire mine de regarder ailleurs ou de se résigner a l’immobilisme, car c’est agir en faveur de la DG de RFO.
Le chemin coutumier kanak n’est pas une invention métropolitaine, nous nous croisons quotidiennement, alors ne fermons pas les yeux sur cette affaire et ne jouons pas le jeu du « maître chanteur ».
Etre kanak non gréviste est, pour l’heure, un anti Rock HAOCAS et il n’est pas obligé de se transformer en gréviste USTKE pour prouver le contraire.


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