Dans lâaaaprès-midi du jeudi 29 juin, le Conseil des Droits de lâaaHomme des Nations Unies a approuvé à Genève la Déclaration Universelles des Droits des peuples indigènes par trente votes pour, douze abstentions et deux votes contre (Canada et Russie). Le texte sera présenté pour la décision finale à lâaaassemblée de lâaaorganisme mondial qui aura lieu lors du second semestre de cette même année.
La Déclaration établit que les peuples indigènes ont le droit, en tant que collectivité ou en tant quâaaindividus à tous les droits de lâaaHomme et aux libertés fondamentales reconnues par lâaaONU. En outre, elle reconnaît le droit de ces peuples à leur autodétermination, à préserver et à fortifier leurs différentes institutions politiques légales économiques sociales et culturelles tout en maintenant leurs droits à participer de manière pleine, sâaails le décident ainsi, à la vie économique, sociale et culturelle des pays où ils vivent.
Les pays qui se sont abstenus lors du vote de la Déclaration sont le Ghana, le Maroc, le Nigeria, la Tunisie, le Sénégal, lâaaArgentine, les Philippines et lâaaUkraine. Le Gabon, Djibouti et le Mali étaient absents. La position de lâaaArgentine a rompu lâaaunité latino américaine qui appuyait la proposition présentée par le Pérou. Il faudrait en chercher les raisons dans le différent qui oppose toujours lâaaArgentine à la Grande-Bretagne pour la possession des Ãales Malouines. Buenos-Aires craint que les habitants des Malouines descendants des Britanniques puissent se revendiquer en tant que population autochtone et réclamer le droit à lâaaautodétermination.