Le combat de l’USTKE par son engagement depuis 1981 a auvrer pour l’accession a l’indépendance du pays Kanak aura été ponctué par les accords politiques de Matignon-Oudinot et de Nouméa. Ces accords qui doivent préparer le processus d’autodétermination est principalement orienté sur les transferts de compétences détenues par l’Etat Francais et par la restitution au peuple Kanak de sa place dans son pays au travers du rééquilibrage que ce soit dans l’emploi, dans les processus de formation que dans l’émergence de responsables économiques Kanaks.
Le dossier Usine du Sud de Goro Nickel est au-dela des garanties environnementales que nous exigeons un cas d’école sur la conception qu’ont certains de préparer l’avenir en donnant aux sociétés étrangères la propriété des ressources minières déja allègrement pillées tout au long du siècle dernier. On ne peut sérieusement et dignement parler d’avenir pour un pays en donnant le pouvoir économique a ceux qui ne sont pas du pays. Ce constat est planétaire. La quasi totalité des anciennes colonies sont en fait restées colonisées économiquement et malheureusement contrôlées voir même téléguidée politiquement pour de simples motifs de survie d’un gouvernement, d’un régime politique.
Le projet de Goro Nickel n’est pas un projet d’avenir pour le pays. Il ne participe pas au rééquilibrage et ne donne aucune garantie sur le contrôle de la ressource minière.
Le CAUGERN a voulu rappeler cela, aussi, au cours de la mobilisation de ce 24 septembre 2006.