Soutien aux prisonnières palestiniennes : devenez "correspondant(e) solidaire"
Les autorités israéliennes lâaaarmée et leurs geôliers intensifient leurs exactions à lâaaencontre des prisonnières politiques palestiniennes.
Les arrestations pour la plupart arbitraires sont plus nombreuses que les libérations le plus souvent retardées injustement. A lâaaintérieur des murs ils intensifient leur répression par les changements de prison, les isolements les punitions collectives les privations de visites etc.
A la prison de Telmond Hasharon, les prisonnières en colère contre les mesures de transfert de plusieurs prisonnières ont lancé un cri dâaaappel à la Croix-Rouge Internationale et à toutes les institutions humanitaires pour agir et mettre fin à ces violations flagrantes du droit humanitaire.
Dans le bulletin de Septembre 2006 de WOFPP (Organisation de Femmes pour les Prisonnières Politiques), nous pouvons lire :
Il y a, à présent, environ 115 prisonnières politiques dans les prisons israéliennes : Environ 90 femmes à la Prison de Hasharon, le reste à la Prison de Névé Tirza (Ramle), la Prison dâaaAyalon (Ramle), au Centre de Détention de Hakishon (Jalame), et quelques-unes dans dâaaautres centres de détention.
Le 13 septembre 2006, donnant comme prétexte que deux femmes avaient essayé de creuser un tunnel dans leur cellule, les autorités de la Prison de Hasharon (Tel Mond) ont décidé de mettre des douzaines de prisonnières politiques dans une aile de séparation, et de transférer environ vingt femmes à dâaaautres prisons : Hakishon (Jalame) près de Haifa, Ayalon (Ramle) et Névé Tirza (Ramle). Les prisonnières affirment que ce prétexte est totalement absurde, puisque deux fois par jours les gardiens fouillent toutes les cellules examinant particulièrement les sols.
Les comptes rendus de lâaaavocate de WOFPP nous informent que les conditions de détention des femmes transférées sont pires que celles de la Prison de Hasharon. WOFPP note que Ayalon est une prison pour homme et que à sa connaissance câaaest la première fois que des femmes y sont détenues. Lâaaaccès aux prisons par lâaaavocate est sans cesse entravé par lâaaétat dâaaurgence qui y est constamment décrété.
Lâaaarmée israélienne sâaaen prend aussi aux Palestiniens qui soutiennent les prisonniers. Une info de Septembre 2006 par Amin Abu Wardeh nous apprend :
« Lâaaarmée a fermé les quartiers généraux de lâaaorganisation Soutien pour les prisonniers en Cisjordanie et à lâaaintérieur de la ligne verte. Un large contingent de soldats a dévasté le bureau de Naplouse vendredi.
Le directeur général Mohammad Basharat a déclaré à PNN que lâaainvasion a commencé à 3h30 du matin. Les soldats ont frappé et détenu toute personne sâaaapprochant du bâtiment, dont un garde de sécurité et un photographe de Reuters.
Les militaires ont confisqué cinq ordinateurs des documents et des dossiers du huitième étage et ont laissé une notice indiquant que les efforts pour soutenir les prisonniers politiques ne sont plus autorisés. La notice indiquait que le bouclage sera valide pendant deux ans... Le réquisitoire des cours militaires contre les prisonniers politiques les informations provenant des familles et les enquêtes sur les conditions de vie dans les prisons font partie des biens confisqués ».
Face à cette cruelle escalade, nous ne laisserons pas les prisonnières politiques subir la double peine de lâaaoubli.
Renforcons notre détermination à les soutenir par lâaaassiduité de nos envois de lettres.
Ce geste, si modeste soit-il, leur est précieux.
En témoignent quelques réponses à nos lettres.
« Je salue les amis et amies qui communiquent avec nous et sympathisent avec les prisonnières et prisonniers palestiniens. Je salue aussi vos sentiments solidaires. Jâaaaimerais que vous me connaissiez plus personnellement. Jâaaaccomplis une peine de (XX) ans à la prison de Hasharon, jâaaen sortirai le mois prochain, pour pouvoir me contacter jâaaaimerais que vous mâaaappeliez au téléphone de ma maison (XX - XXXX) ce qui me rendrait très joyeuse.
Je serais également heureuse que tous les valeureux prisonniers soient libérés et que vous continuiez avec nous en vue dâaaobtenir une solution radicale à nos problèmes.
La vie en prison est très difficile et lâaaété ici est extrêmement chaud.
Durant ces mois nous percevons une chaleur écrasante bien quâaaentre prisonnières nous nous soutenions mutuellement et maintenions haut notre moral. »
Après sa libération ses correspondants ont pu effectivement la joindre par téléphone, ils résument ainsi leur conversation :
"Elle nous remercie pour le soutien apporté et nous demande de maintenir ce soutien au prisonnières qui en ont bien besoin.
Elle affirme avoir recu lâaaensemble de nos lettres que lorsquâaaelle devenait triste très souvent lui parvenait une nouvelle lettre.
Elle nous a indiqué que les autres prisonnières recevaient également beaucoup de courrier et quâaaà chaque arrivée de lettres elles se rassemblaient pour en faire la lecture. "
Aux dires des correspondants qui sont allés là -bas cet été et qui ont rencontré des prisonnières sorties de prison et des familles le soutien que représentent toutes ces lettres qui arrivent à la prison en grand nombre est très important .
A ce jour, 300 personnes écrivent régulièrement
Chaque prisonnière recoit une ou plusieurs lettres par mois. Les nouveaux correspondants complètent les groupes afin que chaque semaine une lettre parvienne à la prison pour chaque prisonnière. Ils prennent également en charge les nouvelles arrestations.
Pour cela, il manque actuellement 200 correspondant(e)s.
Plus que jamais rejoignez les correspondants-solidaires en écrivant une fois par mois à une prisonnière politique palestinienne pour lui manifester votre soutien
Pour avoir les informations sur la campagne de soutien aux prisonnières palestiniennes
Contact: women@no-log.org