Ce militant alter mondialiste, homme de terrain et de conviction, entretient des relations privilégiées et fraternelles avec l’USTKE depuis une vingtaine d’années. C’est, et de loin, celui qui est venu le plus grand nombre de fois dans notre pays il a parcouru le Nord et les Iles partagé des repas et dormi en tribu. José BOVÉ n’a pas été un simple touriste : il a parcouru le pays comme il le fait partout ailleurs a l’écoute des gens qui vivent de la terre sur laquelle ils sont nés a laquelle ils appartiennent.
José BOVÉ est aussi celui qui, sans équivoque, réclame le droit a l’autodétermination des peuples autochtones. Le droit a l’indépendance est, pour ce militant, un droit qui doit se traduire par la mise en place d’un autre type de société. Une société qui n’écrase pas la culture des colonisés pas plus que celle des minorités.

José BOVÉ est un infatigable combattant contre la mondialisation. Il est venu chez nous pour dénoncer a nos côtés l’arrivée des compagnies maritimes numéros 1 et 2 mondiales. Nous avions exigé des garanties a cette époque et malgré cela, par une politique tarifaire de dumping (entendez par la de tarifs a la limite du seuil de rentabilité voire inférieurs), ces compagnies maritimes ont récupéré de plus en plus de volume de fret au détriment de celles  déja présentes depuis très longtemps sur le port de Nouméa. Quel est le bénéfice de cette politique pour le pays et la population i Rien, il n’y a eu aucune répercussion de cette baisse du coût de fret sur le prix de vente des marchandises. Une fois de plus une toute petite minorité se fait du fric sur le dos du plus grand nombre et sous couvert d’une mondialisation que les responsables politiques ont pris l’habitude de présenter comme une fatalité.
Mais la mondialisation est aussi un danger qui pourrait nous conduire a la catastrophe si aucune mesure sérieuse n’est prise pour protéger l’industrie locale. Une industrie locale qui crée énormément de valeur ajoutée, qui contribue au développement économique et social du pays en générant des emplois en nombre bien supérieur a ceux qui le seront par les grands projets industriels métallurgiques.

Il faut bien être conscient que sur la planète terre nous pouvons toujours trouver moins cher. A partir de ce constat, il y aura toujours quelqu’un qui nous reprochera donc d’être trop cher. Cela étant, il convient tout de même de rajouter qu’exiger la protection des industries locales ne signifie en rien enfermer le consommateur dans une logique de prix qui aurait pour slogan « paie et tais-toi ! » d’où l’impérative nécessité de mettre en place un réel système de contrôle des prix.

José BOVÉ est encore celui qui est venu chez nous pour manifester devant les grilles de Goro Nickel afin de dénoncer aux côtés de RHEEBU-NUU et du CAUGERN les risques de pollution de ce projet industriel. Bien que n’ayant pas le monopole dans ce domaine, il aura été celui qui, sans complaisance, aura dit les choses telles que nous les voyons. Il ne suffit pas pour apprécier la pollution de se pencher sur le port de Goro, comme l’a fait Francois BAYROU et de constater que l’eau est transparente pour en conclure qu’il n’y a pas de pollution d’autant que la phase d’exploitation de l’usine n’a pas encore débutée. Le réel danger réside dans le rejet de l’effluent qui se fera, encore a ce jour, dans le lagon. A cette occasion, José BOVÉ n’a pas non plus hésité a soutenir les aspirations des populations locales affectées par les grands projets. Que ce soit en terme de qualité de vie au regard de l’environnement naturel, en terme d’emploi ou des retombées économiques et financières il a su mettre a profit ses expériences de par le monde pour trouver ici, chez nous les mots reprenant les aspirations de ceux, nombreux, qui se heurtent aux multinationales dans la défense de ce qu’ils ont de plus précieux : l’enracinement a leur terre.

Enfin, et sans que cela soit exhaustif, José BOVÉ est celui qui se bat pour  les agriculteurs les éleveurs qui se bat contre la mal-bouffe et contre les OGM qui constituent a eux seuls une catastrophe écologique qui affamera et réduira a l’assistanat une partie de l’humanité qui ne vit aujourd’hui que de ses récoltes.

José BOVÉ est, pour terminer, un militant actif de la lutte anti-nucléaire. Il est venu dans le Pacifique dénoncer les essais et soutenir nos camarades de Tahiti lors des grandes manifestations.

José BOVÉ n’est pas un homme d’appareil politique. Ses combats sont les nôtres. L’histoire lui donnera et nous donnera raison. Voter pour José BOVÉ au premier tour des élections présidentielles francaises c’est le soutenir dans son combat mais c’est aussi affirmer le nôtre.
Il faut lutter contre le discours de la peur que nous entendons a chaque élection. Voter pour un candidat de droite c’est dire que l’on veut rester francais voila le programme que la majorité au pouvoir nous propose depuis plus de 20 ans. Ce discours est un leurre, c’est de la diversion destinée a camoufler les insuffisances qu’ont ces responsables politiques a répondre aux vraies aspirations de la population.

Voter José BOVÉ au premier tour des élections présidentielles francaises c’est affirmer la vision que nous avons de notre avenir. Une vision ancrée dans la réalité du terrain telle qu’elle est vécue au jour le jour par ceux qui vivent ici.

Nous voterons José BOVÉ par fidélité a nos idées a nos convictions en dehors de toute tactique électoraliste.

Pour soutenir cette démarche,

VENEZ  NOMBREUX AU MEETING qui se tiendra le JEUDI 05 AVRIL 2007
a partir de 17H30 a la Maison des Syndicats de la Vallée du Tir !