samedi 27 avril 2024

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Conflit du Port

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L’Avenir Ensemble ou Chacun pour Soi i


Depuis le samedi 24 juillet le Port Autonome est paralysé par un mouvement de grève déclenché par les salariés USTKE de la société MANUTRANS. Après avoir déposé le 11 juin un préavis de grève, les adhérents de l’USTKE auront laissé la chance a un accord négocié pendant plus d’un mois.
Après 5 jours de conflit le Bureau Confédéral de l’USTKE tient tout d’abord a dénoncer les tracts et informations diverses émanant de la direction de SOFRANA toutes hors sujet. En effet il est bon de rappeler certaines vérités.
Tout d’abord ce n’est ni SOFRANA ni d’autres qui décident de qui a le droit ou pas de créer des sociétés sur le Port.
Dans la même logique ce n’est ni SOFRANA ni d’autres qui décident de ce que doit être l’action syndicale.


Dans ce cas précis la société MANUTRANS du fait de SOFRANA va devoir licencier du personnel et peut-être même être liquidée. Ce fait social exige de notre organisation de chercher par tous les moyens d’éviter des pertes d’emplois sur le Port. Les salariés de MANUTRANS étant adhérents de l’USTKE, notre organisation syndicale est donc légitimement fondée a agir.


Le Port Autonome a vécu ces dernières années dans une relative paix sociale, essentiellement due a la mise en auvre d’une politique de partage et de rééquilibrage et contrairement a ce qu’affirme la SOFRANA les choses ne se sont pas faites aussi naturellement et facilement qu’ils le laissent penser. La création de la SAT et de MANUTRANS n’ont pas été le fruit d’on ne sait quelle action volontaire et encore moins de sacrifices de la part de SOFRANA.


La SOFRANA n’a pas été correcte avec MANUTRANS et faute de pouvoir répondre aux vraies questions posées elle fait ressurgir les vieux démons de la prise d’otage, du détournement de l’action syndicale au profit d’intérêts personnels. Elle organise son personnel ou plutôt le manipule pour paraît-il sauver leurs emplois. Que de mauvaise foi ! La SOFRANA a donc choisi délibérément la voix de l’intox et de la provocation.


En réalité les faits sont simples. Il y a peu de temps encore SOFRANA déchargeait ses propres navires et MANUTRANS celui de PDL, l’ANL TRADER. Pour des raisons de rationalisation SOFRANA et PDL ont signé un accord consistant a regrouper le chargement des deux bateaux sur un seul, celui de SOFRANA. Il s’agit bien la d’un accord commercial entre deux compagnies maritimes.
Ce que ne dit pas SOFRANA c’est qu’a la faveur de cet accord maritime elle subtilise une grosse partie du frêt transporté auparavant par l’ANL TRADER dont l’acconier était MANUTRANS.


C’est donc bien MANUTRANS qui est victime d’une manauvre déloyale de SOFRANA.


Ce que Monsieur BURNOUF appelle la loi des affaires consiste en fait a tuer les concurrents pour faire du fric. L’USTKE n’acceptera jamais cette logique.
Ce que l’USTKE demande c’est le maintien des tonnages de l’ex ANL TRADER au profit de MANUTRANS seule solution capable de sauver cette entreprise et ses emplois. SOFRANA ne perdra rien et laisser croire qu’elle serait alors en difficulté est un mensonge. Ses salariés ne sont aucunement menacés. 


A la lumière de cette affaire pourtant simple et facilement réglable, l’USTKE s’interroge sur la démarche du vrai patron de SOFRANA, Monsieur Didier LEROUX, aujourd’hui ministre du gouvernement THEMEREAU. Lui qui  pendant des mois a remué ciel et terre pour dénoncer l’ouverture a l’importation du riz avec comme leitmotiv la sauvegarde des emplois de son usine de Saint Vincent n’aurait donc plus d’état d’âme lorsqu’il s’agit de flinguer la société d’un des rares patrons Kanak de ce pays.


Faut-il  en conclure que l’avenir ensemble n’est possible que si les profits restent dans les poches d’une minorité, toujours la même


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