vendredi 29 mars 2024

B B.C

Communiqué

A nouveau le Pays risque d'être concerné par des mobilisations qui pourraient engendrer de grandes pertubations tant au niveau de la circulation qu'au niveau de la sérénité de la population du fait de la colère des rouleurs qui estiment que le protocole d'accord signé sous l'égide du médiateur Daniel GOA n'est pas respecté et tarde à être mis en œuvre à cause de l'entrave du Président du Gouvernement Philippe GERMAIN. 

L'USTKE souhaite rappeler sa position déjà indiquée lors de sa conférence de presse du mardi 1er septembre 2015 qui était en faveur d'une autorisation exceptionnelle, temporaire et limitée d'une exportation de minerai latéritique vers la Chine. 

L'USTKE par cette position, veut prendre en compte le problème social des petits rouleurs, qui souffrent de cette situation d'opposition politicienne au-dessus de leur problème.

L'USTKE veut aussi prendre en compte les conséquences sur l'emploi au niveau de certains petits mineurs, dont l'un, annonce déjà un plan social de réduction des effectifs à travers cette crise générée par une perte des volumes exportés et par une chute très forte des cours du nickel. 

Rien ne peut objectivement s'opposer à une autorisation temporaire :

- La perte des volumes exportés ainsi que des chiffres d'affaires des exportateurs doivent trouver une compensation, et seule l'exportation qui doit être temporaire et limitée peut-être la solution. 

- Ni le projet commun SMSP-JINCHUAN, ni la stratégie minière chère aux nationalistes, arguments chers aux opposants à cette autorisation temporaire, ne sont mis en danger dans cette solution responsable et pragmatique. 

L'USTKE tient à rappeler à certains qui s'agitent aujourd'hui pour défendre une soi-disant doctrine nickel, qu'elle a été seule avec l'UC en 1997 à se mobiliser pour l'échange des massifs miniers, précurseurs d'une nouvelle stratégie minière qui a pu se mettre en œuvre avec la signature de l'Accord dit de Bercy qui rappelons-le aussi, devait se terminer fin 2005. Cette échéance couperet avait conduit notre syndicat soutenu à l'époque seulement par le CAUGERN et le Sénat Coutumier à une grande mobilisation en décembre 2005 devant le Haut-commissariat et les subdivisions provinciales pour empêcher la reprise du Massif du Koniambo par Eramet, grande victoire dénoncée à l'époque par le PDG d'Eramet qui disait que l'État avait capitulé devant un syndicat indépendantiste.

L'USTKE est donc très bien placée pour apprécier de manière très objective ce genre de situation.

Pour terminer, le Bureau Confédéral de I'USTKE rappelle à tous ses adhérents et sympathisants qu'il est la seule structure ayant statutairement le pouvoir d'engager I'USTKE dans quelque stratégie que ce soit, de même que la communication des positions de l'organisation relève aussi statutairement du Bureau Confédéral et de lui seul.

Le Bureau Confédéral

 (NDLR : communiqué paru le 22 septembre 2015)  



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