L'USTKE ne saurait rester insensible à la disparition de Nicole Waïa. La maladie aura eu raison d'elle et jusqu'au bout elle a su donner de la voix pour porter haut et fort, et combattre toutes les formes d'injustices, les inégalités qui ont jalonné son parcours de militante indépendantiste. Journaliste à Radio Djiido au milieu des années 80, elle s'affiche avec son charisme et sa voix au sein de la RDK.  Pendant la même période et jusqu'au début des années 90, elle s'est investie dans toutes les luttes des femmes et a su accompagner celles menées par  la commission des femmes de l'USTKE. Une femme d'une grande gentillesse, Nicole Waïa était connue aussi pour son franc-parler dans les manifestations, dans les meetings. Egalement connue pour son implication, son combat, son militantisme au sein de l'Union Calédonienne. A la fin des années 90, elle a décidé de s'engager pleinement dans les institutions notamment en siégeant à la province Sud et au congrès de la Nouvelle-Calédonie de 1999 à 2004. A partir de 2009, elle était chargée de la communication pour le FLNKS. L'USTKE salue la mémoire de cette maman de l'île Nengoné, de cette femme éprise de liberté et de cette militante active pour l’indépendance de son pays, Kanaky. L'USTKE exprime sa solidarité et ses sincères condoléances à sa famille, ses amis, ses camarades de lutte, ses anciens compagnons de la RDK et à toutes celles et ceux qui auront partagé son combat et sa joie de vivre. Nouméa, le 29 novembre 2013.

Le Bureau Confédéral de l'USTKE  

(Photo ci-dessus : Nicole Waïa durant une conférence de presse le 12 juillet 2012, Place du Mwâ Kââ avec des camarades indépendantistes).