L’affaire de la Nouvelle Calédonie est un exemple illustrant toutes ces dérives.
La CGT pénitentiaire représentée par la section pénitentiaire de l’USTKE au centre pénitentiaire de Nouméa demande la libération du président et des camarades de l’USTKE incarcérés.
La CGT pénitentiaire exige de la direction de l’administration pénitentiaire un arrêt immédiat de l’acharnement constaté l’égard de Gérard Jodar qui a pour conséquence des conditions de détention extrêmement difficiles dans une prison déj honteusement insalubre et vétuste.
Les vieux relans colonialistes étant persistants, les territoires et départements d’Outre mer restent des lieux où les injustices sont encore plus flagrantes.Les prisons y sont encore plus abjectes : au CP de Nouméa 420 détenus pour 190 places avec 6 détenus pour 11 m2 et un sous effectif en personnels de 30 agents.
La section pénitentiaire de l’USTKE et la CGT pénitentiaire n’ont eu de cesse de dénoncer ces graves manquements de notre service public, les évènements actuels ne pourront que durcir nos relations avec une administration indigne et la botte du pouvoir politique actuel.
Dans ces moments difficiles, la CGT pénitentiaire assure tout son soutien, sa solidarité et son engagement l’USTKE ainsi qu’ son président.
Montreuil, le 26 aout 2009