
Après le placement en garde vue de 3 camarades dont 2 femmes de l’organisation, originaires de la tribu de Saint Louis, ce jour, lundi 28 septembre 2009, l’USTKE tient dénoncer la répression aveugle l’encontre de ses militants.
Après les 3 camarades du Nord dont un condamné 1 mois de prison ferme, l’autre maintenu en détention en attendant de passer avec un 3
ème camarade devant le tribunal de Nouméa, le 06 octobre prochain, les nouvelles gardes vue de ce jour l’encontre de camarades de la tribu de Saint Louis relèvent d’un acharnement répressif susceptible de causer des troubles l’ordre public.
Aussi l’USTKE interpelle le représentant de l'Ãtat pour que cesse ces pratiques barbares et irrespectueuses des droits du justiciable. Les besoins des enquêtes en cours ne justifient nullement le recours systématique des procédures habituellement réservées au grand banditisme.
L’USTKE rappelle que les incidents constatés l’issue de ses dernières mobilisations Nouméa, Saint Louis et Koné ont été le résultat des violences commises l’encontre de ses militants par les forces de l’ordre.
Criminaliser les syndicalistes sans prendre en compte la responsabilité des forces de l’ordre dans ces débordements regrettables c’est faire preuve de totalitarisme et créer les conditions d’un ras le bol aux conséquences imprévisibles.
L’USTKE appelle tous ses adhérents rester vigilant et rester mobiliser dans l’attente de mot d’ordre émanant du Bureau confédéral.
Le Bureau Confédéral.
Lundi 28 septembre 2009