DECLARATION DE LA CGT
Nouvelle Calédonie :
LA CGT REAFFIRME SA SOLIDARITE AVEC LES DIRIGEANTS DE LâUSTKE INJUSTEMENT EMPRISONNES
La cour dâappel du tribunal de Nouméa a rendu son jugement lâencontre de 28 syndicalistes de lâUSTKE condamnés en première instance pour entrave la libre circulation dâun aéronef.
Peines légèrement allégées pour les uns, peines plus lourdes pour les autres : la cour a visiblement cherché corriger un premier jugement qui laissait apparaître des condamnations disparates alors que les faits reprochés sont identiques.
En réalité, le prétexte des condamnations est futile : le patronat local, la droite et lâEtat français cherchent museler lâaction de lâUSTKE, lâexpression de sa vigilance et sa ferme volonté d'interpeller sur les dangers d'une politique visant minorer les droits des salariés et du peuple kanak
En confirmant les condamnations lâencontre des responsables de lâUSTKE, en maintenant en prison des responsables syndicaux une étape supplémentaire a été franchie dans la façon dont lâEtat français et le patronat local considèrent le syndicalisme sur ce territoire ⦠et force est de constater, une nouvelle fois, que la justice sâest sâadaptée aux priorités du pouvoir politique et dâun Etat colonial.
Le 11 septembre dernier, recevant la délégation du « Collectif pour la défense des droits en Kanaky » conduite par Alphonse Pujapujane (vice-président de l'USTKE), Bernard Thibault a rappelé lâengagement de la CGT aux cotés de lâUSTKE, condamnant la répression syndicale dont fait lâobjet cette centrale et lâexigence de la CGT de voir les syndicalistes emprisonnés rapidement libérés.
Montreuil, le 16 septembre 2009