La Confédération paysanne soutient le collectif « Solidarité Kanaky » et dénonce la répression anti-syndicale que subit lâUSTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités). La confirmation par le Tribunal de Nouméa de condamnations qui sâabattent sur des militants syndicalistes de lâUSTKE est injustifiable et insoutenable : 1 an de prison dont six mois ferme et trois ans de privation des droits civiques pour Gérard Jodar, président de lâUSTKE, et de un mois un an ferme pour les 22 autres syndicalistes poursuivis.
La flambée des cours du nickel et les spéculations qui y sont liées attisent les appétits des grandes entreprises qui supportent mal un syndicalisme actif.
Ce jugement témoigne dâune gestion politique de plus en plus fréquente des conflits sociaux, par la justice. La Confédération paysanne dénonce toute remise en cause du droit syndical, droit des travailleurs se défendre.
De même, le 25 avril prochain, la Confédération paysanne soutiendra sept militants paysans du Nord Pas de Calais poursuivis par Nestlé pour des actions syndicales. Celles-ci avaient été menées pour exiger un droit au revenu. Ce procès démontrera l encore, la main mise de certains industriels sur le milieu agricole et syndical. Lâentreprise Nestlé nâa pas hésité faire justice elle-même, en refusant de collecter le lait de deux producteurs aujourdâhui poursuivis .
Partout où elle est bafouée, la Confédération paysanne défend la liberté syndicale.
.