Quand on sait qu’en plus, une bonne partie des manifestants, venaient du secteur publique, le contribuable est il aujourd’hui devenu la vache lait des politiques ?
Les patrons qui passent une bonne partie de leur temps larmoyer devant la situation de l’économie locale, n’ont pas pour autant hésité « libérer et inciter leurs salariés aller manifester, sans retenue salariale ».
Tout ceci est une caricature de démocratie !!!
En toute état de cause, le manque gagner pour l’économie, est sans nul doute très largement supérieur au coût des compensations négociées et acceptées par l’USTKE pour mettre fin au conflit d’Aircal !!
Et qu’a-t-on voulu démonter, quoi tout ça a-t-il servi ?
Qu’en « payant les gens », on peut ainsi faire reculer leurs droits fondamentaux ?
Que tout s’achète dans cette économie marchande, y compris la liberté de s’exprimer ou de penser ou de manifester ?
En attendant, les responsables réels de la situation d’Aircal, sévissent toujours :
Le trou gigantesque qu’ils ont creusé, par des décisions stupides et incompétentes, dans les finances de la société a amené la compagnie au bord du gouffre et personne au niveau du Gouvernement et des institutionnels, pourtant actionnaires largement majoritaires, ne fait quoique ce soit !!
C’est sans doute au minimum un autre milliard qui sera a nouveau prélevé dans la poche des contribuables pour financer la survie de la compagnie.
Que doit on donc en conclure ?
Que le pouvoir actuel est clairement liberticide !!
Que pour répondre une manifestation dont l’objectif était de défendre les droits fondamentaux de tous les travailleurs, la seule réponse été le bruit des bottes, des grenades lacrymogènes et autre arsenal répressif !
Prenons garde ! Tous les droits des travailleurs ont été acquis grâce , et au prix des luttes syndicales de nos anciens!Ne vous trompez pas d’ennemis, car demain c’est les enfants de notre pays qui seront lourdement pénalisés.
Souvenons nous, pour conclure, quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage !
Ne nous laissons pas abuser par ces manÅuvres d’intimidation stériles !
Dans tous les cas, le collectif entend confirmer sa volonté de voir les droits syndicaux respectés et la justice du pays restaurée.
Nous demandons donc la libération immédiate des militants de l’USTKE, injustement emprisonnés et que des sanctions lourdes soient prises contre la Direction d’Aircal qui, en refusant tout dialogue social et en plaçant la compagnie dans une situation très critique, est en réalité la véritable et unique responsable de la situation actuelle.
MOBILISATION LE 22 AOÃT A NOUMEA POUR NOS DROITS ET LIBERTES
COLLECTIF POUR LA DEFENSE DES DROITS ET LIBERTES ET POUR LA LIBERATION DES SYNDICALISTES EMPRISONNES
-USTKE-SLUA-UC-PT-UCR-RHEBUU NUU-SEUK (étudiants) –AJQ (jeunes des quartiers) -
Nouméa, le 19 août 2009