Non aux violences policières en Kanaky
Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) dénonce la violence des interventions du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale) l’occasion de la visite Nouméa de Madame Penchard, la secrétaire d’Etat l’Outre-mer.Le rassemblement pacifique organisé par le « Collectif pour la défense des droits et des libertés et la libération des syndicalistes emprisonnés » a été brutalement agressé par le GIPN et tout le centre de Nouméa a été bunkerisé pour les déplacements de la secrétaire d’Etat. Le collectif qui rassemble l’USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités), le SLUA (Syndicat Libre Unité Action), le Parti travailliste, l’Union calédonienne, l’UCR (Union Calédonienne Renouveau) et diverses associations demandait simplement une entrevue avec Mme Penchard pour réclamer la libération des syndicalistes de l’USTKE emprisonnés depuis le 29 juin.Face la volonté systématique de l’Etat de réprimer toute forme de contestation, de manifestation et même d’expression dans cette colonie, le NPA dénonce la militarisation du territoire et demande le respect des libertés syndicales, associatives et politiques.Depuis plus d’un mois, le président de l’USTKE, Gérard Jodar et cinq autres responsables sont emprisonnés au Camp Est… pour « entrave la circulation d’un aéronef » ! Le NPA exige leur libération immédiate.
Le 31 juillet 2009