Fidel à ses pratiques coloniales, l'Etat Français opère une véritable répression contre les travailleurs et le peuple de Guadeloupe avec une machine judiciaire qui n'en finit plus de s'en prendre aux responsables syndicaux et notamment aux militants de l'Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe, l'UGTG.
Comme en Kanaky, la criminalisation par l'Etat Sarkozyste des syndicalistes ne peut être et ne sera jamais la solution, aux difficultés rencontrées par les Guadeloupéens, relatives à l’emploi, au chômage, à la formation et à l’insertion des jeunes mais aussi aux questions relatives au pouvoir d’achat et aux conditions de vie.
L'USTKE réaffirme son attachement à la liberté syndicale en Guadeloupe comme en Kanaky et partout ailleurs dans le monde. L'USTKE exige l’arrêt des poursuites et des condamnations à l’encontre des syndicalistes Guadeloupéens.
L'USTKE apporte sa solidarité fraternelle aux responsables de l'UGTG et apporte son soutien à la mobilisation organisée le 24 novembre prochain en Guadeloupe contre la répression judiciaire dont sont victimes les syndicalistes, les militants de l'UGTG.
Le Bureau Confédéral de l'USTKE.
Nouméa, le 18 novembre 2011.