Communiqué
Nous venons de prendre connaissance de la répression qui a frappé ces derniers jours
les travailleurs de Kanaky, de la part des forces de police et de gendarmerie.
Les manifestations, les grèves, les piquets de grève sont des droits essentiels des salariés, ils
nâont pas être interdits ni réprimés : la mise en garde vue de près de 50 militants de
lâUSTKE (union syndicale des travailleurs Kanaks et des exploités), les blessures infligées plus dâune vingtaine dâautres, sont inacceptables, et notre Union syndicale Solidaires
condamne de tels actes.
Lâattitude des « forces de lâordre » et dâun patronat particulièrement arrogant montre bien que
pour certains, le temps des colonies et de ses méthodes nâest pas fini !
LâUnion syndicale Solidaires apporte tout son soutien aux militants et militantes de
lâUSTKE.
En posant la question du droit aux transports pour tous, en refusant que cette activité nâait
pour seul but que le profit de quelques-uns, en exigeant un service de qualité pour les
habitants de Kanaky, les préoccupations de lâUSTKE rejoignent celles de lâUnion syndicale
Solidaires qui se bat pour la défense des services publics.
Alors que lâUSTKE demande lâouverture de négociations, les pouvoirs publics refusent et
choisissent la répression. En persistant dans cette voie, en bafouant les libertés syndicales
élémentaires, ces pouvoirs publics se font les complices de patrons uniquement préoccupés
par leurs profits.
LâUnion syndicale Solidaires exige la libération immédiate de tous les syndicalistes
emprisonnés et lâouverture de négociations.
Union syndicale Solidaires -
144 bd de la Villette 75019 Paris
Tel : 01 58 39 30 20 - Fax 01 43 67 62 14
www.solidaires.org -- contact@solidaires.org
Saint-Denis, le 21 janvier 2008
Aux camarades de lâUSTKE
Cher(e)s camarades,
Nous venons de prendre connaissance de la répression qui a frappé ces derniers jours les
travailleurs de Kanaky, de la part des forces de police et de gendarmerie de lâEtat français.
Les manifestations, les grèves, les piquets de grève sont des droits essentiels des salarié(e)s, ils
nâont pas être interdits et réprimés : la mise en garde vue de près de 50 militant-e-s de lâUSTKE, les blessures infligées plus dâune vingtaine dâautres, sont inacceptables, et la Fédération SUD-Rail condamne de tels actes.
Lâattitude des « forces de lâordre » et dâun patronat particulièrement arrogant montre bien que pour certains, le temps des colonies nâest pas fini !
Le comportement de la société
CARSUD est inadmissible.
La Fédération SUD-Rail apporte son soutien aux militant-e-s de
lâUSTKE !
En posant la question du droit aux transports pour tous, en refusant que cette activité nâait
pour seul but que le profit de quelques-uns, en exigeant un service de qualité pour les
habitant-e-s de Kanaky, les préoccupations de lâUSTKE ne peuvent que rejoindre celles de la
Fédération SUD-Rail et de lâUnion Solidaires Transports.
Alors que lâUSTKE demande lâouverture de négociations, les « pouvoirs publics » refusent et
choisissent la répression. En persistant dans cette voie, en bafouant les libertés syndicales
élémentaires, ces « pouvoirs publics » se font les complices des patrons uniquement préoccupés
par leurs profits. Ils doivent changer leur attitude !
La Fédération SUD-Rail demande la libération immédiate de tous les syndicalistes
emprisonnés et lâouverture de négociations.
Cher(e)s camarades, nous vous souhaitons bon courage pour cette lutte.
Recevez nos salutations syndicales solidaires et amicales !
Pour la Fédération SUD-Rail
Christian Mahieux,
Frédéric Bodin
Fédération des syndicats SUD-Rail,
federation-sudrail@wanadoo.fr,
www.sudrail.org