jeudi 21 novembre 2024

C Communiqués de soutien

Union syndicale SOLIDAIRES

Communiqué

Nous venons de prendre connaissance de la répression qui a frappé ces derniers jours les travailleurs de Kanaky, de la part des forces de police et de gendarmerie.

Les manifestations, les grèves, les piquets de grève sont des droits essentiels des salariés, ils n’ont pas être interdits ni réprimés : la mise en garde vue de près de 50 militants de l’USTKE (union syndicale des travailleurs Kanaks et des exploités), les blessures infligées plus d’une vingtaine d’autres, sont inacceptables, et notre Union syndicale Solidaires condamne de tels actes.

L’attitude des « forces de l’ordre » et d’un patronat particulièrement arrogant montre bien que pour certains, le temps des colonies et de ses méthodes n’est pas fini ! L’Union syndicale Solidaires apporte tout son soutien aux militants et militantes de l’USTKE.

En posant la question du droit aux transports pour tous, en refusant que cette activité n’ait pour seul but que le profit de quelques-uns, en exigeant un service de qualité pour les habitants de Kanaky, les préoccupations de l’USTKE rejoignent celles de l’Union syndicale Solidaires qui se bat pour la défense des services publics.

Alors que l’USTKE demande l’ouverture de négociations, les pouvoirs publics refusent et choisissent la répression. En persistant dans cette voie, en bafouant les libertés syndicales élémentaires, ces pouvoirs publics se font les complices de patrons uniquement préoccupés par leurs profits.

L’Union syndicale Solidaires exige la libération immédiate de tous les syndicalistes emprisonnés et l’ouverture de négociations.

Union syndicale Solidaires - 144 bd de la Villette 75019 Paris

Tel : 01 58 39 30 20 - Fax 01 43 67 62 14

www.solidaires.org -- contact@solidaires.org


Saint-Denis, le 21 janvier 2008

Aux camarades de l’USTKE

Cher(e)s camarades,

Nous venons de prendre connaissance de la répression qui a frappé ces derniers jours les travailleurs de Kanaky, de la part des forces de police et de gendarmerie de l’Etat français.

Les manifestations, les grèves, les piquets de grève sont des droits essentiels des salarié(e)s, ils n’ont pas être interdits et réprimés : la mise en garde vue de près de 50 militant-e-s de l’USTKE, les blessures infligées plus d’une vingtaine d’autres, sont inacceptables, et la Fédération SUD-Rail condamne de tels actes.

L’attitude des « forces de l’ordre » et d’un patronat particulièrement arrogant montre bien que pour certains, le temps des colonies n’est pas fini ! Le comportement de la société CARSUD est inadmissible.

La Fédération SUD-Rail apporte son soutien aux militant-e-s de l’USTKE !

En posant la question du droit aux transports pour tous, en refusant que cette activité n’ait pour seul but que le profit de quelques-uns, en exigeant un service de qualité pour les habitant-e-s de Kanaky, les préoccupations de l’USTKE ne peuvent que rejoindre celles de la Fédération SUD-Rail et de l’Union Solidaires Transports.

Alors que l’USTKE demande l’ouverture de négociations, les « pouvoirs publics » refusent et choisissent la répression. En persistant dans cette voie, en bafouant les libertés syndicales élémentaires, ces « pouvoirs publics » se font les complices des patrons uniquement préoccupés par leurs profits. Ils doivent changer leur attitude !

La Fédération SUD-Rail demande la libération immédiate de tous les syndicalistes emprisonnés et l’ouverture de négociations.

Cher(e)s camarades, nous vous souhaitons bon courage pour cette lutte.

Recevez nos salutations syndicales solidaires et amicales !

Pour la Fédération SUD-Rail

Christian Mahieux, Frédéric Bodin

Fédération des syndicats SUD-Rail, federation-sudrail@wanadoo.fr, www.sudrail.org



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