Déclaration de l'OIEM sur la situation en Ukraine (extrait du bulletin n°154 de l'OIEM).
Depuis la Révolution orange (2004), organisée et financée par les USA et Soros, nous avons vu une transformation rampante de l’Ukraine vers un outil géopolitique au service de l’Occident, armé et dirigé contre la Russie. Pour renforcer la russophobie, les Occidentaux ont introduit dans la conscience des Ukrainiens l'idéologie nazie du Troisième Reich.
Durant ce temps, le régime néonazi en Ukraine supprimait les garanties sociales et détruisait les infrastructures héritées de l'URSS. Des manifestations, des grèves et même des grèves de la faim ont eu lieu pour protester contre le non-paiement des salaires et la discrimination législative à l'égard du mouvement syndical.
Il est devenu impossible d'exercer une activité syndicale dans un climat de violence des groupes néonazis armés qui font leur loi et assassinent tous ceux qui s'opposent à eux. Tétanisés par la peur, les syndicats ukrainiens (ou plutôt leurs dirigeants) font semblant d'exister mais apparaissent comme inexistants.
Le Donbass a particulièrement souffert. Des dizaines de milliers de civils ont été tués, bombardés par l’armée de Kiev pendant 8 ans. Des entreprises et de nombreuses mines ont été détruites. Nos camarades mineurs ont perdu leur travail et l'argent pour nourrir leurs familles.
L'Occident et les médias ont fermé les yeux sur cette barbarie. Les Global Unions de la CSI ont été docilement silencieuses et n'ont rien vu.
Mais dès que la Russie a commencé son opération pour éliminer le néofascisme en Ukraine, toutes les structures syndicales mondiales se sont aussitôt excitées : « NON à la guerre en Ukraine ! ». Ce qui signifie en termes clairs : « Ne touchez pas aux nazis ».
La seule exception dans ce chœur de défenseurs des nazis a été la déclaration de la Fédération des Syndicats Indépendants de Russie (FNPR), qui a soutenu les actions des dirigeants russes en donnant une juste évaluation des crimes de guerre de la junte de Kiev. L’OIEM soutient pleinement la déclaration de la FNPR et exprime sa solidarité avec la lutte du peuple ukrainien contre le fascisme.
(source : Courrier n°154 de l'OIEM - janvier/mars 2022)