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En bref ... Quel avenir pour EDF ? L'eau : une source de conflits dans le monde ...
Ingrid
23 Mars 2017
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Quel avenir pour EDF ?
Des nouvelles contradictoires qui suscitent des interrogations circulent à propos d’EDF – le plus grand producteur et fournisseur d'électricité en France et dans le monde. Rappelons que c’est grâce à la nationalisation de l’électricité et du gaz, il y a 70 ans, que fut fondé le groupe
EDF-GDF, un bien public au service du peuple français.
A l'origine de cet événement crucial, il y avait un grand homme : Marcel Paul, syndicaliste CGT, ancien électricien, ministre communiste, père fondateur d'EDF-GDF et du Statut National des électriciens et gaziers.
Seulement, l’immense héritage de
Marcel Paul
est peu à peu gaspillé et dissipé sous le rouleau compresseur du libéralisme. Affaiblis par les clivages et infiltrés par des éléments libéraux, les syndicats reculent et perdent un acquis social après l'autre. La chute du camp socialiste ne fait qu’accélérer ce recul.
Après la privatisation du frère jumeau d’EDF, Gaz de France, réalisée dans des conditions très opaques, EDF commence à accumuler des "problèmes". Les informations disponibles nous amènent à tirer les conclusions suivantes :
Il y a des forces et lobbies très puissants qui œuvrent pour intégrer EDF dans la globalisation capitaliste.
En décembre 2015, le groupe EDF, pilier de la Bourse de Paris, est exclu du CAC 40 – l'indice phare qui mesure les performances des 40 plus grandes entreprises françaises. La raison de cette « sortie » serait avant tout spéculative, due à la chute brutale du cours de l’action EDF.
Il y a 12 ans, l’OIEM avait ainsi commenté l'introduction en bourse d'EDF :
« Générateur de milliards d’euros de bénéfices nets, le groupe EDF est resté trop longtemps hors des griffes des maîtres de l’un des métiers les plus parasitaires du monde : actionnaires. Le 24 octobre 2005, après tant de manœuvres, de mensonges et de flous, le gouvernement français a donné son feu vert à l’ouverture du capital d’EDF. Le grand bradage des biens publics a donc commencé... Le capital d’EDF sera finalement accaparé par quelques "requins" les plus voraces, notamment à travers des spéculations boursières pour qu'ils savent faire »
.
Les actionnaires considèrent EDF comme leur bien, le pressent comme un citron et le poussent à s'endetter. Face à cette situation, EDF finirait également par n'avoir plus qu’un choix entre la faillite et la privatisation.
Pour faire plaisir à Bruxelles,
l’Etat français, l’actionnaire principal d’EDF
, le pousse à s'internationaliser et lui demande d'élargir les activités en investissant à l'étranger, mais sans augmenter sa contribution au capital. Dans le même temps, l’Etat prélève des dividendes substantiels sur les bénéfices d’EDF (plus de 20 milliards d’euros en dix ans), réduisant d'autant les capacités d'auto-financement de celui-ci.
A cela s’ajoute la loi sur la
transition énergétique pour la croissance verte.
C’est une
vraie bombe à retardement
pour le groupe EDF. Il s'agit d'une loi qui cible un objectif précis à atteindre : réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité de
75 % à 50 % à l'horizon 2025, et à 30 % en 2030. Autrement dit, EDF devrait fermer un tiers de ses 58 réacteurs d'ici 2025. L’asphyxie d’EDF s’aggrave avec son endettement causé notamment par ses énormes engagements financiers à l’étranger et en France (le rachat forcé d'une partie d'Areva en faillite). Il est clair qu’EDF endetté (vrai ou faux ?) n’aurait pas les moyens nécessaires pour démanteler ses propres réacteurs nucléaires conformément à ladite loi, ce qui lui coûterait de 75 à 100 milliards d’euros. Alors, la seule solution pour EDF serait de
fermer, vendre et licencier.
Et là, les pièges tendus se referment. Serait-ce le scénario de la faillite organisée du géant américain de l'énergie Enron ?
EDF annonce les fermetures de la centrale nucléaire de Fessenheim et des 77 agences EDF restantes sur le territoire national, après 33 déjà fermées, ainsi que la suppression de 7 000 emplois...
Les syndicats protestent contre les mesures annoncées. Ils dénoncent le recul industriel programmé du groupe EDF, l’abandon de ses missions de service public de proximité sous couvert de la déréglementation européenne et de la mise en œuvre de la loi de transition énergétique, les orientations dogmatiques dictées par pur intérêt financier, l’investissement pour la construction de deux réacteurs en Grande-Bretagne qui peut être catastrophique, selon les syndicats français.
Alors que la vraie richesse d’EDF n’est pas dans ses profits. Elle est dans son patrimoine, dans des hommes formés et compétents.
Quel avenir pour EDF ? C'est le rapport des forces qui le dira.
L'eau : une source de conflits dans le monde
L'eau potable, une source vitale de première nécessité dont les réserves s'épuisent rapidement, est devenue un enjeu géopolitique majeur. Le climat, notamment la sécheresse, et la pollution de l’air, des sols et des nappes phréatiques contribuent à la pénurie d’eau potable. S’y ajoutent les actes de guerre et de génocide commis contre les populations civiles. C'est ainsi que pour punir 2,5 millions de Criméens, qui ont massivement voté pour le rattachement à la Russie, Kiev a fermé les écluses du Canal Nord-Criméen par lequel le fleuve Dniepr assurait 85 % des besoins de la péninsule en eau potable.
En Libye, Kadhafi a mis en œuvre la "Grande Rivière Artificielle", capable de transformer toute l'Afrique du Nord en jardin fleuri et de la débarrasser du contrôle occidental. Selon l'UNESCO, c’était le plus grand projet d'ingénierie civile au monde. Cependant, l’œuvre du colonel Kadhafi n’a pas plu aux Maîtres du monde : ils ont détruit la Libye. En Syrie, les bandits de Daech ont avant tout saisi les sources d’eau qu’à présent ils empoisonnent en fuyant.
Entre-temps, les maîtres de la finance (et notamment la Banque Mondiale) mettent en douce sous leur contrôle toute l'eau de notre planète. Près d'un tiers de la population mondiale achète déjà l'eau potable aux prix fixés par la Banque Mondiale, et cette proportion augmente rapidement.
La logique de la BM : l’eau est la plus importante ressource stratégique de l'avenir. Sa possession permet donc de contrôler discrètement mais sûrement les peuples, les pays et les continents. Et ce, de façon beaucoup plus efficace que les armées d’occupation. A quoi joue la Banque Mondiale en privatisant l’eau et en privant les populations démunies d’une source vitale ?
Fukushima : la coûteuse facture de la bataille pour les ressources ?
Un fait incontestable : le secteur énergétique a besoin de ressources pour fonctionner. Car une voiture ou une centrale nucléaire
sans combustible
devient du coup un tas inutile de ferraille ou de béton. Un autre fait incontestable : les capacités installées sont
7 fois inférieures
aux besoins réels de l’humanité. De plus, la consommation d’énergie est très inéquitable : 20 tonnes équivalent pétrole (tep) par personne et par an aux USA contre 1 tep en Chine. Ceci est le résultat des guerres sans merci pour les ressources énergétiques, où les plus forts déstabilisent et pillent les plus faibles.
Quant au Nucléaire, il est affecté par le risque d’une importante pénurie de combustible. Les 447 réacteurs existants consomment plus d’uranium qu'il n'en est extrait et enrichi. Les USA – le plus grand consommateur de combustible nucléaire avec 99 réacteurs – sont les plus touchés par cette pénurie car ils ne fabriquent pas d’uranium enrichi. Ils étaient donc devant un choix : arrêter une cinquantaine de réacteurs chez eux (chose inimaginable !) ou faire arrêter ailleurs cette quantité de réacteurs. Il n’y avait que deux candidats : la France et le Japon. Bien avant la catastrophe de Fukushima, le physicien suisse Michael Dittmar n'excluait pas un tel scénario dans son étude consacrée à la fin de l’uranium bon marché.
Selon certaines sources bien informées, le 11 mars 2011, un étrange "séisme" d'une puissance inégalée, au large de la côte orientale du Japon, aurait rejeté une énorme quantité de césium 137, ce rejet étant enregistré par la Chine, la France et l’Allemagne. On connaît la suite. Certains experts expliquent la « maladresse » du personnel de la centrale par le fait que TEPCO, l’opérateur japonais de Fukushima, serait une filiale de l’américain General Electric. Résultat : le Japon arrête ses 50 réacteurs.
Six ans après l’accident, Fukushima continue à polluer le monde dans un climat de silence et de cécité des médias globaux. L’humanité entière a déjà payé et payera encore très cher les conséquences de cette catastrophe nucléaire.
Cependant, cela ne règle pas le problème de la pénurie d’uranium enrichi. Il ne reste donc que deux possibilités. Une pour la France (où le "séisme" s’avère impossible), qui la fera sortir du nucléaire grâce à
la loi sur la transition énergétique.
Une autre possibilité, plus radicale, est réservée pour l’Ukraine qui est sous le contrôle total de Washington. Un "nouveau Tchernobyl" pourrait donc mettre fin à l’énergie nucléaire dans toute l’Europe. Comment empêcher cela ?
Source : Courrier de l'OIEM (Organisation Internationale de l'Energie et des Mines) Bulletin d'information n°124 février - mars 2017.
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