mardi 16 avril 2024

I International

Le pillage de l'Afrique en chiffres ... L'actualité minière en RDC, en Algérie, aux Etats-Unis ...

  • Le pillage de l’Afrique en chiffres*. On nous fait croire que ce sont les pays riches qui aident l'Afrique. Mais c'est tout l'inverse qui se passe. Chaque année, c’est l 'Afrique qui aide les pays riches à hauteur de 58 milliards de dollars.
  • En Afrique, 300 millions de personnes (21 % de la population) vivent en situation de sous-alimentation. Cela n’empêche pas les multinationales de procéder chaque année à 224 milliards de dollars d’évasion fiscale qui quittent l’Afrique, soit plus de 7 000 dollars par seconde.
  • L’évasion fiscale constitue le énième asservissement dont le continent africain est victime après l’esclavage, l’asservissement par la dette illégitime et odieuse, le pillage de ses ressources naturelles, de ses terres, de ses œuvres d’art, la dévastation de son environnement. Pour procéder à de l’évasion fiscale, il faut faire des profits maximum, autrement dit faire jouer la concurrence salariale.
  • L’Ethiopie, par exemple, est devenue une terre d’accueil et un paradis fiscal pour les multinationales du vêtement, qui ont négocié la fabrication de leur production moyennant des salaires  mensuels de 27 dollars par mois, soit 0,85 dollar par jour. 
  • Selon les normes établies par la Banque Mondiale, le seuil d'extrême pauvreté est actuellement fixé à 1,90 dollar par jour et par  personne. Ce qui veut dire que les Ethiopiens auront moins de la moitié du seuil qui définit l’extrême pauvreté. Il est très surprenant que l’OIT, qui fête ses 100 ans, n’en parle  pas  et  ne dénonce  pas cette situation absolument scandaleuse. C’est le FMI lui-même qui a désigné il y a peu l’Ethiopie comme le  pays le plus dynamique au monde avec un taux de croissance de plus de 10 %.
  • La RDC, le Rwanda, la Côte d’Ivoire et la Tanzanie connaissaient une croissance de plus de 7 %. Force est de constater que l’Afrique connaît un véritable boom économique. Seulement, les fabuleuses potentialités du continent africain sont captées par l’insatiable voracité de l’Occident. Ce qui fait que les peuples africains eux-mêmes, au lieu de se développer, ne sont pas bénéficiaires, comme ils devraient  l’être, de leur propre essor, qui est confisqué par les pays riches et leurs multinationales.
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  • (*) L’OIEM a obtenu ces informations de l’auteur du site web POUR.press Christian Savestre
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  • RDC : La coalition d’opposition congolaise Lamuka ("Réveille-toi", en lingala) fut créée à Genève par des représentants des multinationales  exploitant les ressources naturelles de la RDC. Objectif : remplacer le Président du pays Joseph Kabila par un candidat qui allait revoir en leur faveur le nouveau Code minier qui les empêchaient d'exploiter gratuitement les mines congolaises comme ils le faisaient avant. Mais le candidat de Lamuka, Martin Fayulu, a été battu aux élections présidentielles du 30 décembre 2018 par Félix Tshisekedi, et ce contre la volonté des multinationales. Face à cet échec, il a été décidé de transformer la  coalition électorale Lamuka en plateforme politique pour continuer à contester le résultat des élections et plonger le pays dans le chaos.
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  • Algérie : Le Camarade L’Hocine Chanoun, membre du Bureau fédéral de la Fédération Nationale des Travailleurs du Pétrole, Gaz et Chimie, vient d'être élu comme Président de la Mutuelle de l'Industrie du Pétrole (MIP) d'Algérie qui regroupe plus de 260 000 adhérents représentants les secteurs des Hydrocarbures, de la Chimie et des Mines, ainsi que tous les affiliés des filiales de Sonatrach. La MIP couvre les besoins essentiels des affiliés, notamment prestations en nature d'assurance maladie, couvertures médicales, consultations spécialisées, analyses  médicales, actes dentaires, lunetterie, actes de chirurgie, Scanner, IRM, frais de maternité, prime d'obsèques pour l'adhérent et ses ayants droits, aides sociales pour  orphelinat et enfants handicapés, aides pour les catastrophes naturelles, etc. L’OIEM adresse à notre Cde L’Hocine Chanoun les meilleurs vœux de succès et de réussite dans ses nouvelles responsabilités.
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  • Les Etats-Unis produisent-ils vraiment assez de gaz ? Les analystes comparent les USA à une pompe vampire géante qui aspire les ressources naturelles du monde entier. Le mythe du pétrole de schiste américain s'est effondré après que la Russie a  mis un terme à l’extraction du pétrole syrien par les bandes de Daesh. Le mythe du gaz de schiste américain s'effondrera dès que les médias cesseront d'imposer au monde une belle image de l'abondance de gaz aux États-Unis. Entre-temps, les médias divulguent des informations selon lesquelles les Américains commercialisent le gaz liquéfié russe de l'usine "Yamal-GNL", qui a été construite malgré les sanctions américaines sur la péninsule de Yamal dans l’Arctique.

  • Il y a quelque chose de pourri dans le "Royaume de Pétrole". Selon l'Agence du groupe Bloomberg, la réserve stratégique de pétrole des USA est contaminée par le sulfure d'hydrogène. Dans le lot de brut, acheté par le géant ExxonMobil, la teneur en gaz toxique est 250 fois plus élevée que les normes techniques, et sept fois plus élevée  que  le niveau mortel  pour l'homme. Certains experts estiment que ceci est le résultat des tentatives visant à réduire le coût du processus d'extraction du pétrole de schiste, ce que l’on appelle la Deuxième révolution du schiste. 
  • Cette version est confirmée par le fait que la compagnie PetroChina a acheté précisément du pétrole de schiste à haute teneur en sulfure d'hydrogène. Apparemment, pendant un certain temps, les États-Unis ont vendu du pétrole brut ordinaire à partir des stocks stratégiques en le faisant passer pour le pétrole de schiste, et puis le vrai pétrole de schiste a été injecté dans les réservoirs en échange du brut vendu.
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  • Quatre pétroliers, dont deux saoudiens, ont été sabotés au large des Emirats Arabes Unis. L'Arabie Saoudite a qualifié cette attaque de menace pour la sécurité du commerce mondial du pétrole. Les USA ont accusé l'Iran de ce qui s'est passé.
  • Mais l’Iran a supposé que c'était l'affaire des services de renseignement israéliens. Comme on pouvait s'y attendre, cette attaque a entraîné une hausse des prix du pétrole. Il sera difficile de comprendre les causes d'une nouvelle guerre du pétrole, car elle affecte les intérêts de nombreux États. Cela pourrait être une attaque classique sous faux pavillon. De tels cas sont nombreux dans l'histoire des USA.
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  • (Source : Courrier de l'OIEM - Organisation Internationale de l'Energie et des Mines - Extraits du Bulletin d'Information n°138 Mai-Juin 2019)
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