mardi 3 décembre 2024

A Actualité politique

Un moment de partage entre les membres de l'ICAN et les représentants syndicaux de l'USTKE

Un moment de partage entre les membres de l’ICAN et les représentants syndicaux de l’USTKE  


Le bureau confédéral de l’USTKE était convié à la veille de Noël à l’invitation des membres de l’ICAN au campement dit « La Madeleine ». Un déplacement sur les terres du Sud marqué par des échanges de paroles entre les organisateurs de cette rencontre et la délégation de l’USTKE.  


Effectivement, un petit groupe de personnes affilié à l’Organisation syndicale, y compris trois membres de l’exécutif du bureau confédéral, se sont déplacés le jeudi 23 décembre au lieu-dit « La Madeleine », situé à l’embranchement de la route menant au village de Yaté et l’axe provincial filant vers le grand site industriel métallurgique, appelé communément l’Usine du Sud. Une rencontre placée sous le signe des remerciements de part et d'autre, une reconnaissance mutuelle entre les gens de l’endroit et l’USTKE pour le travail effectué par les responsables de la Fédération des Mines. Ils ont fourni un travail d’accompagnement colossal de médiations, de négociations durant près de huit mois au sein du comité arbitral où il fallait négocier les cas des huit ex-salariés de Vale NC. Un traitement qui s’est fait au cas par cas, et où il fallait « tenir tête face aux autres partenaires du comité arbitral », précise-t-on, et les accompagner après le parachèvement des accords signés les 4 et 30 mars 2021, et l’accord-cadre du 19 novembre 2021 puis signé le 23 novembre 2021 par les huit personnes concernées par les négociations sociales. Ce dernier accord, qualifié « de transactionnel et de réinsertion », englobe toute la partie sociale où les négociateurs ont cherché à trouver une issue acceptable par les huit ex-salariés de Vale NC mis de côté dès la reprise de l’activité minière dans le Sud courant mars 2021. Alors que certains reprenaient le chemin de l’usine, d’autres se sont retrouvés au chômage partiel ou ont pris la voie de la réintégration au sein de la nouvelle entité (PRNC). Quant aux huit derniers du tableau, sur les 67 licenciés, qui étaient sur le carreau,  la Fédération des Mines STKE a eu la lourde tâche de leur sortir la tête hors de l’eau, et de les remettre sur les rails de la réinsertion !

On se souvient des manifestations, des campements sur le bord des routes, des barrages érigés à l’entrée des sites miniers (SLN, KNS, Vale NC) entre septembre et décembre 2020. Ces faits divers ont défrayé l’actualité sociale, et ils ont même basculé vers le domaine politique. Autant dire que le sujet brûlant de la cession de l’usine du Sud a occupé le terrain glissant de l’arène politique : la cession de Vale NC n’allait pas trouver n’importe quel acquéreur ! Le collectif USUP, avec le soutien des coutumiers, des politiques et des syndicats indépendantistes voulait  un acquéreur ayant les reins solides pour assumer les coûts de l’usine, voire même « un repreneur compétent et expérimenté » pouvant supporter la masse salariale (plus de 1000 salariés), les charges fixes et indirecte, en somme, toute l’activité industrielle et métallurgique tournant autour de cette usine chère aux gens de l’endroit qui défendent le pacte du Sud, par conséquent le pacte environnemental.

Le point positif comme l’a rappelé Léonard Wahmetu, secrétaire général de la Fédération des Mines, « c’est un combat qui valait certainement plus. L’essentiel a été fait. Il faut rajouter que les titres miniers appartenaient à Vale Canada. A présent, on a obtenu la rétrocession des titres miniers sans rien payer. Il y aura une retombée financière pour des structures locales telles que Sud Nickel. En effet, cela va permettre à cette nouvelle entité ; Sud Nickel, de louer le site, le sous-sol à Goro Resources, ce qui représente une plus grande considération de nos sous-sols miniers. A chaque étape du process, que ce soit à l’extraction du minerai, à la vente ou au raffinage du produit, le paiement aura lieu à chaque étape. C’est une grande opportunité pour les générations futures ».

Mais à n’en pas douter, le plus dur reste à faire : maintenir l’activité minière coûte que coûte car le chantier du projet Lucy est en cours de réalisation. Ce dernier consiste en la mise en place d’un procédé innovant qui permettrait de traiter et de stocker les résidus secs produits par l’usine. Au-delà de permettre le prolongement de la vie de l’usine jusqu’en 2042 et d’assoir la position de l’industriel minier, en l’occurrence Prony Resources New Caledonia (PRNC), sur le marché des batteries électriques, cet investissement aboutirait à la création d’emplois lors de la phase de construction. D’après les estimations de PRNC, en moyenne 650 personnes travailleront sur le chantier pendant deux ans, en tenant compte des contrats avec les sous-traitants. Au total, ce sont 12 contrats pour des durées de 3 à 5 ans qui ont été signés avec des entreprises locales et communautaires de l'aire coutumière Djubea-Kapomë, pour un total de 8 milliards de Francs CFP (67 millions d'euros), en espérant que les emplois générés vont être attribués en grande partie aux locaux.    


La journée à la « Madeleine » a pris fin sur de bonnes intentions pour 2022. En effet, les membres organisateurs et les représentants syndicaux se sont mutuellement promis d’être à l’écoute des travailleurs, d’être vigilants sur les objectifs fixés par l’industriel car le fait novateur dans l’actionnariat est la mobilisation sur le terrain qui a permis de basculer le pays en positon majoritaire à 51% et le consortium à 49%. Ce résultat escompté, l’ICAN et l’USTKE comptent démontrer son utilité vers les autres entités minières et industrielles du pays.  



 

Historique : 

Mercredi 12 août 2020 : L’ICAN (Instance Coutumière Autochtone de Négociation) invite l’USTKE à participer à une réunion d’information à la maison commune de la tribu de La Conception au Mont-Dore. Deux membres du bureau confédéral, Fidel Malalua et Victor Wéjième, assistent à cette réunion. Ils feront un retour de cette réunion à l’exécutif du B.C.

Lundi 17 août 2020 : Le collectif «  Usine du Sud = Usine du Pays » affirme son soutien au projet de reprise de l’usine du Sud lors d’une conférence de presse tenue au Sénat coutumier, «  répondant aux ambitions de valorisation optimale du minerais de Goro, définis en 2002 ». Refusant « le bradage du complexe minier et industriel de l’usine ». Le collectif composé de ses membres dont l’ICAN, le Sénat coutumier, le FLNKS, la DUS, le MNSK ainsi que l’USTKE exigent que le repreneur soit «  en mesure de respecter les engagements contenus dans toutes les autorisations et les aides apportées par les pouvoirs publics, pour produire en Nouvelle-Calédonie de l’oxyde de nickel et du sulfate de cobalt. Dix années après la mise en route de l’usine, selon le collectif, « Vale jette l’éponge, alors qu’elle a contracté avec le territoire des engagements fermes, sur trente années d’exercice ». [NC 1ère]

Mi-août 2020 : Une délégation de l’ICAN (Instance Coutumière Autochtone de Négociation) et des coutumiers de l’aire Djubea-Kapomë se rendent à la centrale syndicale de l’USTKE pour rencontrer le Bureau confédéral. A cette période va émerger le slogan USUP ayant pour signification Usine du Sud = Usine Pays. 

Mercredi 19 août 2020 : L’USTKE tient une assemblée générale extraordinaire à la centrale syndicale pour informer de la mobilisation qui aura deux jours plus tard. 

Cette mobilisation, à l'appel des coutumiers de l'aire Djubea-Kapomë, répond pour l'USTKE à deux objectifs. L’USTKE a rappelé dans son communiqué que la préservation des emplois constitue un enjeu majeur :-

- Faire aboutir le partenariat SOFINOR et KOREA ZINC pour le rachat de l'usine du sud VALE NC,

- Dénoncer la stratégie concernant les exportations de minerais.

- Dans le cadre de cette mobilisation, l’USTKE a rappelé dans son communiqué que la préservation des emplois constitue un enjeu majeur. 

Vendredi 21 août 2020 : Première manifestation à l’appel de l’ICAN et du collectif « Usine du Sud = Usine du Pays » dans les rues de Nouméa. L’USTKE apporte son soutien en participant activement à cette mobilisation organisée dans les rues de Nouméa. 

Mercredi 9 septembre 2020 : Deuxième manifestation à l'appel de l'ICAN et du collectif « Usine du Sud = Usine du Pays » dans les rues de Nouméa. 

A l’appel de l’ICAN et du collectif « Usine du Sud = Usine du Pays », l’USTKE communique sur ce soutien actif en réitérant sa participation à la deuxième manifestation après celle du vendredi 21 août. Le cortège, composé de plusieurs centaines de manifestants qui brandissent les drapeaux Kanaky. La manifestation débute à la Vallée-du-Tir et prend fin à la baie de la Moselle où sur place un sit-in se tient face à l’institution provinciale dite «  La Maison Bleue »…Nombreux sont ceux qui prennent la parole dont notamment le nouveau président du Sénat coutumier, Justin Gaïa, Raphaël Mapou, le secrétaire général de l’ICAN, Hippolyte Wakewi Sinewami-Htamumu, le porte-parole du Sénat coutumier, un responsable de l’Action Biosphère, Fidel Malalua, le 4ème vice-président de l’USTKE, un représentant de l’aire coutumière Hoot-Ma-Waap, et sans compter les représentants des groupes politiques siégeant au gouvernement ou dans les trois provinces (Iles, Nord & Sud).

En ce sens, l’USTKE a posé clairement ces trois objectifs :

- Faire aboutir le partenariat SOFINOR et KOREA ZINC pour le rachat de l’usine du Sud VALE NC, autour d’un véritable projet industriel.

- Dénoncer la stratégie concernant les exportations de minerais.

- Préserver les emplois, ce que le partenariat SOFINOR/KOREA ZINC s’engage à respecter.

Pour l’USTKE, le projet soutenu par VALE NC avec NEW CENTURY RESSOURCES s’apparente plus à un projet financier et n’offre pas les garanties solides et nécessaires pour la prise en compte des intérêts Pays.

Jeudi 19 novembre 2020 : Le collectif « Usine du Sud = Usine Pays » demande à ses militants de suspendre ses mobilisations sur la mine de Goro, sur les axes routiers et le port autonome afin de permettre une table ronde. Le collectif interpelle l’Etat et les institutions dans un communiqué paru le même jour. 

Vendredi 20 novembre 2020 : L’USTKE appelle à une grève générale de 24 heures dans le secteur interprofessionnel. C’est ainsi que ses responsables syndicaux rejoignent le mouvement de mobilisation faite à Kowé Kara. Une journée d’information rythmée par des prises de paroles de différentes structures politiques, syndicales indépendantistes, et voire même des associations environnementales qui soutiennent le projet défendu par le collectif USUP. 

Après l'accueil des différentes délégations venant de l'ensemble du pays Kanak, les responsables politiques, syndicaux & associatifs environnementaux vont défiler sur le podium. Ils vont s'exprimer sur les enjeux de la maîtrise de la ressource minière. Durant cette période deux projets sont en concurrence, celui de Sofinor/Korean Zinc et le projet du consortium Prony Resources/Trafigura. 

Mercredi 2 décembre 2020 : L’USTKE tient une conférence de presse à la centrale syndicale à la Vallée-du-Tir, Nouméa. 

Les principaux points soulevés à cette conférence de presse : « En terme de représentativité syndicale, la section STKE de Vale NC atteint les 40 % au niveau des élections des délégués du personnel même si nous ne sommes pas au commande du comité d’entreprise », précise d’emblée André Forest, le président de l’Ustke avant d’évoquer les points chauds de l’actualité.

L’Ustke défend le modèle économique qui est proposé par Sofinor/Korean Zinc. « La ressource doit être valorisée sur place ». Notre organisation syndicale est contre les exportations. « On n’est pas d’accord que les exportations soient une variable d’ajustement des trésoreries », a indiqué clairement André Forest, président de l’Ustke. Le projet proposé par le partenariat Sofinor/Korean Zinc va jusqu’à l’oxyde nickel à contrario du process développé actuellement qui s’arrête au NHC (produit intermédiaire) même si le marché des batteries est en pleine croissance. 

En visioconférence hier soir avec trois représentants de la banque Rothschild (chargée de gérer les procédures d’appel d’offres internationales) lors des discussions tenues au Haut-commissariat qui ont duré plus de sept heures. La question cruciale a été posée aux trois représentants : pourquoi l’offre n°2 n’a pas été jusqu’à la due diligence ? Autrement dit pourquoi il n’y a pas eu de procédures d’audit préalables ou d’obligation de vigilance avec le déploiement d’experts, de techniciens extérieurs à Vale NC ? 

Souhait de la stabilité sociale. « On souhaite que la stabilité sociale de ce pays retrouve son cours normal parce que nous sommes également à la croisée des grands chantiers. Le chantier institutionnel, politique qui se croise avec le chantier Vale. Il est vrai que ce sont des choses qui peuvent s’agréger puis créer des dynamiques que l’on ne souhaite pas », interpelle le président de l’Ustke. 

Rappel. L’usine de Goro, c’est Jacques Lafleur qui l’a mis sur les rails. Le process que ce dernier a soutenu avant l’émergence du site industriel du Grand Sud, « c’était d’aller jusqu’à l’oxyde de nickel ». Et ce rappel, c’est semble-t-il Adolphe Digoué qui l’a soulevé lors des échanges intervenues hier soir au haussariat. Et aujourd’hui, « on veut faire marche arrière », rétorque André Forest en pointant du doigt Sonia Backes, la présidente de la province Sud. Le fait d’aller jusqu’au « produit fini » est sans commune mesure avec ce qui se fait actuellement à Vale NC. Korean Zinc fait partie de ces quatre leaders mondiaux qui utilisent ce process dont un pan de l’hydrométallurgie, le traitement de la saprolite. 

Pas ou peu d’activité minière. Des points de blocages sont organisés avec l’ICAN, le Collectif « Usine du Sud = Usine Pays » et l’USTKE. Du nord au sud, les activités minières sont au ralenti avec la grève générale lancée par notre centrale dès le 30 novembre qui a pris effet dans la nuit de mardi à mercredi à minuit. Une grève touchant principalement les secteurs miniers de ces entreprises : SLN (Tiébaghi-Népoui, Nouméa), NMC (Kouaoua-Canala), KNS (Vavouto), Montagnat (La Tontouta), Vale NC (Goro à Yaté). « La mobilisation est assez suivie sur les sites miniers de la SLN. Derrière Eramet, c’est l’Etat français. Ce sont ces symboles-là que l’on a voulu marquer par rapport à cette mobilisation », précise Léonard Wahmetu, secrétaire fédéral de la Fédérations des Mines, des Carrières et de la Métallurgie. 

La grève des secteurs miniers sera suivie et solidifiée par la grève des secteurs interprofessionnels le jeudi 3 décembre. A retenir que la grève est reconduite de 24 heures dans les secteurs des mines, de la métallurgie et des carrières. 

L’accord actionnarial est signé et il est acté le lundi 5 octobre. Au dernier comité d’entreprise extraordinaire en date du 16 novembre, l’Ustke avait annoncé son désengagement de cet accord. Mercredi 2 décembre, les délégués syndicaux STKE de VALE NC signifient très clairement au comité d’entreprise extraordinaire leur désengagement de l’accord actionnarial (un accord sur l’épargne d’entreprise et un second accord sur le fond de placement) dès ce soir. Lors de cette réunion extraordinaire, il est prévu à l’ordre du jour : la présentation de la nouvelle organisation actionnariale et la consultation (avis) des élus sur ce sujet.

Lundi 7 décembre 2020 : Des heurts entre les manifestants acquis à la cause du combat porté par le collectif « Usine du Sud = Usine du Pays » et les forces de l’ordre. Ils se déroulent à l’entrée du centre-ville de Nouméa, vers les quais Jules Ferry et les heurts débordent jusqu’à la Vallée-du-Tir. Une matinée d’affrontement entre les manifestants et les forces de l’ordre. Une dizaine de personnes seront embarquées par la police nationale à la suite de ces incidents. 

De fin novembre à début décembre 2020 : 5 jours de grève générale sont comptabilisés en guise de soutien au projet soutenu par le collectif et l’USTKE. 

De janvier à février 2021 : Deux mois plutôt calmes sur le terrain. Est-ce peut-être cette période de vacances scolaires qui met un frein aux actions sur le terrain ? Les barrages dressés ici et là, notamment à l’entrée des sites miniers de la SLN de l’ensemble du territoire, aux abords de KNS à Vavouto, les campements montés sur le bord des routes territoriales sont levés progressivement en fonction de l’actualité sociale et politique. Régulièrement, des réunions se tiennent pour informer le collectif et les militants actifs sur le terrain des mobilisations. 

Jeudi 4 mars 2021 : A cette date, il intervient la signature de l’accord politique qui permet d’assoir les opposants (Vale NC et le collectif USUP, les politiques de tous bords à la table des négociations) au conflit de l’Usine du Sud. L’USTKE ne signe pas cet accord par contre, les groupes politiques (indépendantistes et loyalistes) lui confient le volet social où il faut traiter le cas de 67 licenciés de Vale NC.

Mardi 30 mars 2021 : La signature du protocole de fin de conflit opposant Vale NC au collectif de l’USUP revêt plus un caractère social. A partir de cette date-là, le comité arbitral se met en route. Il est composé de cinq membres (1 Province Sud, 1 USUP, 2 Prony Resources New Caledonia, 1 USTKE). 

« L’accord du 30 mars a mis fin au conflit entre l’Ustke et l’ex-Vale-NC, à présent Prony Resources New Caledonia, la nouvelle entité. Dans cette discussion, il a été aussi associé la Province Sud. Cela rentre dans l’accord du 4 mars qui est davantage un accord politique. Sur les 34 salariés licenciés, on a pu réintégrer 26 salariés. Il restait 8 salariés, huit cas litigieux qu’ils ne souhaitaient pas réintégrer. Nous n’étions pas d’accord. Nous avons convenu de mettre en place un comité arbitral pour traiter le cas de chaque salarié licencié, donc, soit on se dirigeait vers une réintégration, soit vers une réinsertion. L’aboutissement de ce travail, c’était de faire en sorte qu’ils retrouvent un emploi ou ils rebondissent face à une situation de non-emploi »,  dixit Léonard Wahmetu, secrétaire général de la Fédération des Mines, de la Métallurgie & des Carrières.

Vendredi 19 novembre 2021 : Huit long mois vont s’écouler entre fin mars et la mi-novembre durant lesquels, le comité arbitral va se concentrer sur la négociation qui va porter essentiellement sur la réinsertion des huit ex-salariés de Vale NC. A cette date-là, un accord transactionnel et de réinsertion est signé entre les membres composant le comité arbitral. 

Mardi 23 novembre 2021 : Les huit ex-salariés de Vale NC sont conviés dans les locaux de la province Sud pour signer  l’accord transactionnel et de réinsertion qui a été validé et acté quelques jours plutôt par les représentants du comité arbitral. Dans cet accord, un comité arbitral de bienveillance se verra tous les six mois pour faire le point. Avant cette échéance, un premier rendez-vous est donné au 1er février 2022 pour faire un premier bilan de ceux qui ont retrouvé la voie de la réinsertion dans le monde professionnel. 

Jeudi 23 décembre 2021 : Rencontre et journée de partage entre les membres organisateurs de l’ICAN et une délégation de l’USTKE au lieu-dit « La Madeleine ». Le remerciement mutuel des deux structures par rapport au travail fourni lors du conflit « USUP ». 

 

 


 


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