vendredi 29 mars 2024

A Actualité syndicale

Le nouveau système de traitement des salaires dénoncé par la section STKE de Carrefour

  • Près d’une centaine de salariés de Carrefour déclarés absents alors qu’ils sont sur leur lieu de travail. Les minutes de pauses sont retirées des heures de pointage, et par conséquent un bon nombre d’employés  vont être pénalisés … La section STKE de Carrefour dénonce le nouveau système de traitement des salaires qui ne fait guère des heureux. En signe de protestation, les camarades de la section STKE de Carrefour ont quitté leur poste de travail durant 5 heures ce matin.(*)
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  • Pourquoi ce mouvement d’humeur après celui de décembre dernier ? « Cela fait suite aux pénalités reçues par une centaine de salariés par rapport aux heures de travail effectués. Ils ont eu des absences injustifiées  validées et actées par leur chef de service alors que ces mêmes salariés se trouvaient à leur poste de travail », déclare Georges Wélépane, délégué syndical STKE à Carrefour. Alors qu’au pointage, les salariés étaient bien présents. « Un collège à la poissonnerie s’est retrouvé avec 49 heures d’absences injustifiées soit plus d’une semaine alors que celui-ci travaillait à mes côtés », ajoute-t-il. Le mois de décembre représente une période faste en termes de chiffre d’affaire pour cette grande surface située à Koutio. En moyenne,  plus de 4 000 clients par jour durant les périodes des fêtes de fin d’année. Et durant les jours normaux, il y a près de 2 000 clients. Concernant le mois dernier, les salariés ont été injustement déclarés absents bien « qu’ils appartiennent à notre centrale syndicale ou d’autres syndicats », indique-t-il. Le système de traitement des salaires a semble-t-il changer, et le nouveau s’opère différemment de l’ancien d’où les divers constats alarmants où bon nombre de salariés sont déclarés absents alors qu’ils ont pointé leur badges justifiant leur présence sur le lieu de travail. « Même les minutes de pauses sont enlevées des heures de pointage », un dérèglement du système d’encadrement qui n’enchante guère les salariés mécontents. « Tant qu’ils n’auront pas régularisé les heures de nos camarades et certains de nos collègues, nous refuserons de rencontrer la direction », pointe le délégué syndical STKE. D’ailleurs, une rencontre est prévue ce mercredi 24 janvier à 10 heures, mais pour l’heure, les camarades ont décidé fermement de poursuivre la mobilisation en procédant à des mouvements perlés jusqu’à obtenir satisfaction.
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  • (*) : mardi 23 janvier 2018
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