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Retour sur l'actualité du Comité directeur de Koné
Ingrid
26 Mai 2017
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Plusieurs sujets traités lors du Comité directeur décentralisé au village de Koné, le vendredi 19 mai. Notamment la représentativité syndicale, la réforme sur les IRP, la formation dans le cadre syndical, les solidarités de notre Organisation … Retour sur cette actualité.
Avant d’entamer les discussions, André Forest, le président de l’USTKE a débuté cette réunion en annonçant les résultats des élections professionnelles. Concernant
la représentativité syndicale dans le secteur privé interprofessionnel 2017 (cumul 2015-2016) :
l’USTKE occupe la 2ème place avec 17,58 %, l’USOENC quand à elle arrive en tête du classement avec 26,36 %. En nombre de voix, notre Organisation recueille 4 271 voix par rapport à l’USOENC réunit 6 403 voix. En 3ème position, on retrouve la COGETRA (11,87 %, soit 2 884 voix), à la 4ème place CSTC-FO (11, 76 % soit 2857,5 voix), à la 5ème place CSTNC (9,11 % soit 2 213,5 voix), en 6ème position on a l’UTCFE-CGC (6,14% soit 1 491 voix).
La représentativité syndicale au niveau du pays 2017 (secteurs privé + public).
« On a progressé de 300 à 400 voix », souligne André Forest en poursuivant son commentaire. Ainsi, l’USTKE se place également en 2ème position (14,55 % soit 4 879 voix) face à l’USOENC qui arrive en tête des syndicats représentatifs (21,73 % soit 7 289 voix). Se suivent derrière notre Organisation l’UTCFE-CGC (13,27%), CSTC-FO (11,22 %), FSFAOFP (11,19%), COGETRA (9,30 %), CSTNC (6,84%).
Lors de la présentation de ces éléments sur la représentativité syndicale, Fidel Malalua, 4ème vice-président, a rappelé la différenciation entre l’adhésion à une structure syndicale et le poids syndical représenté lors des élections professionnelles. « La syndicalisation reste le moteur de l’Ustke », insiste-t-il face à l’assistance, « à l’exemple des camarades de la fédération des mines qui font un travail énorme lors de leur tournée sur les sites miniers ». Identifier les entreprises installées dans la zone VKP (Nord) et celles implantées dans les îles demeure une variante de la syndicalisation. D’ailleurs la représentativité syndicale au niveau du pays permet aux organisations syndicales représentatives de siéger dans les instances paritaires (Cafat, FSH, CDS, IDCNC …).
Un local Ustke décentralisé dans le Nord
est revenu à la table des discussions avec la question sur la syndicalisation. Des besoins se font ressentir, notamment des entreprises du BTP, des instances de la fonction publique (communes, province …) travaillant dans le Nord sans compter les sites miniers principalement localisés en province Nord. « Un local permettrait de faire de la syndicalisation pour répondre aux attentes des travailleurs, les sensibiliser, les former », soutien-t-on. La recherche d’un point de chute est en cours à Koné bien qu’il y a celui de la MFR à Baco, et il est pourtant excentré par rapport au village d’où la nécessité de trouver un lieu sûre et adéquat répondant aux besoins des adhérents venant de toute la province. Le Bureau confédéral a confirmé son accompagnement pour ce projet d’installation qui a été confié à la coordination des unions communales du Nord.
Le volet « Formation » constitue un axe prioritaire.
Le nombre d’inscrits varie fortement en fonction des intitulés des modules. Cinq stages ont déjà été dispensés depuis le début de l’année. Le module « D.P » donné auparavant (2015-2016) par l’I.R.S. est à présent dispensé par le C.C.E.O.P. « Les fédération participent activement à l’inscription de leurs adhérents. Ce sont surtout les plus importantes et les plus structurées », affirme Fidel Malalua, en charge de la formation. Le C.C.E.O.P. pourrait-il élargir ses prérogatives, en tous les cas son champ d’action auprès des adhérents de la Fédération de l’Enseignement. « Pourquoi ne pas faire un partenariat entre le Centre de formation et le Vice-rectorat. On s’est engagé dans le projet éducatif, on a occupé le terrain », soulève Jacques Wabete, chargé du suivi du projet éducatif, il est également en liaison avec le groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès de la N-C. « Comment prépare-t-on un budget prévisionnel ? Pourquoi ne pas faire une formation sur cette thématique ? », suggère-t-il.
Le dossier « Après-Nickel »
a déja fait l'objet de deux conférences. Pour rappel, il s'agit d'une démarche conjointe entre la FINC et l’USTKE permettant d'aborder des sujets de réflexion portant sur la thématique. « Quelle Economie à construire au-delà du nickel ?. De quel modèle économique et social avons-nous besoin ? » Le président de notre Organisation insiste auprès des différents responsables présents sur l’importance d’assister à ces conférences-débats organisés et pilotés par les deux structures qui reçoivent l’aide du cabinet Sodie Pacifique pour l'appui méthodologique, l'accompagnement et l'animation des conférences. D’ailleurs, la première conférence a déjà eu lieu, le 27 avril dernier. Et le second, il s’est tenu la veille du Comité directeur sur la thématique de l’« Urbanisme, foncier, espaces économiques, habitat et logement social et industrie ». Les objectifs de ces rencontres : proposer des solutions concrètes et des projets opérationnels afin d’impulser une dynamique alternative, notamment confronter les idées, les analyses, les diagnostics pouvant être à l'origine de propositions opérationnelles au niveau économique. A préciser que toutes les conférences ont lieu dans les locaux de la FINC à Ducos, immeuble Océanic, et le programme est disponible au siège de ces deux structures.
La réforme sur les IRP
, longuement débattue depuis 2012, revient sur la table des négociations. Ce sujet est en balance avec l'Accord interprofessionnel signé par les partenaires sociaux relatifs au financement de permanents syndicaux et qui a fait l'objet d'une Loi de Pays votée par le Congrès en mars dernier. C'est un sujet sensible, traité lors d'une session du dialogue social en 2012 à l'issue de laquelle une déclaration commune a actée un certain nombre de principes.
L'objectif de cette réforme, c'est la fusion des Instances Représentatives du Personnel (IRP) : les Délégués du Personnel (D.P) et le Comité d'Entreprise (C.E). Le délégué syndical (D.S) siège de droit dans cette instance et détient toujours le seul pouvoir de signer les Accords. Il représente toujours l'organisation syndicale devant l'employeur. Le sujet est sensible, c'est la raison pour laquelle l'USTKE a mis en place un groupe de travail chargé de réfléchir et de faire des propositions.
« Ce qui est attendu, le Conseil de l'Entreprise (CDE), ça sera la nouvelle appellation du D.P fusionné avec les instances du C.E. L’objectif de la réforme est de permettre d’améliorer le dialogue social en le rendant plus efficace », soutien-t-on, du côté patronal « il faut donc trouver un équilibre entre les syndicats des salariés et les syndicats des employeurs ». A ce sujet, une commission spéciale à l’USTKE y travaille dessus depuis plusieurs semaines et doit apporter des éléments de confrontations lors des réunions paritaires qui se tiennent au CDS. Cinq réunions paritaires sur le sujet, s'étalant jusqu’au 17 novembre 2017 sont encore prévues pour tenter de rapprocher les points de vue.
A propos des conflits
, celui de la mairie de Houaïlou est toujours en cours. Normalement, une médiation de la Direction du Travail devrait intervenir dès le 29 mai pour régler la situation des 8 agents communaux qui sont en attente de leurs reclassements. L’intervention de la DTE basé à Nouméa apporterait un nouveau souffle aux camarades qui mènent un combat quotidien depuis près d’un mois devant l’institution communale. « On est bien conscient que la mairie a mis en avant son problème de budget mais ce que nous recherchons au travers de notre mobilisation c’est la mise en cohérence des postes. En fait, on bute sur les différentes interprétations de la convention collective de la fonction publique. Une médiation est souhaitée par la mairie », remarque André Elia, secrétaire fédéral en charge de la fonction publique. « Il y a des discussions depuis 2014 avec la mairie de Houaïlou mais rien n’a été fait pour le reclassement des camarades. Il y a du favoritisme pour le personnel selon leur appartenance syndicale », ajoute Thierry Pouya, en charge de la coordination au Nord. Et de conclure « que c’est un conflit du travail et non un conflit coutumier, ni politique ». Pour aider la section syndicale dans ses revendications, l'USTKE va faire appel à un juriste.
L’actualité politique
a été discutée au Bureau confédéral avant d'être soumise au Comité directeur et donc la position de l’USTKE : pas de participation aux législatives de juin prochain par contre l’USTKE se prépare au référendum de 2018.
Du côté de la solidarité
, avec le cyclone « Donna » qui a détruit une centaine de maison à Lifou, l’USTKE n'est pas insensible à la détresse des populations, elle étudie donc sa manière d'apporter sa contribution. La radio « Djiido » n’est pas en reste aussi, traversant une période difficile, notamment ses salariés qui ont connu ces derniers mois des moments creux. « L'outil Djiido a toujours été présent sur l'ensemble de nos manifestations. C'est un outil de lutte qu'il nous faut pérenniser », souligne André Forest, président de l’USTKE. Notre Organisation lui apportera sa solidarité.
Pour conclure cette réunion, une information sur
les
régimes de la CAFAT
et la situation désastreuse du RUAMM a été donnée par Thierry Leberre, 3ème vice-président de l’USTKE qui siège en tant qu’administrateur à la Caisse. « C’est un système par répartition, soit on baisse la prestation et on augmente la cotisation. Mais augmenter la cotisation est une mesure impopulaire auprès des assurés Cafat. Etendre l’âge légal du départ à la retraite est un élément déterminant », constate-t-il. La Cafat fait face à des difficultés structurelles en plus du déficit du RUAMM annoncé à 2 milliards de francs. Comment maintenir une couverture sociale viable pour tous les cotisants Cafat durant les prochaines années tout en connaissant ces problématiques ?
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