samedi 20 avril 2024

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Communiqué CAUGERN

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En effet sur le cahier des charges de cette contre expertise, Rhéébù Nùù avait demandé d’inscrire l’ensemble des questions environnementales (pollutions terrestres marines et atmosphérique) et qu’elle devrait être différente de l’étude confiée par l’industriel a l’IRD, sur la quelle l’INERIS s’était prononcé, d’ailleurs avec beaucoup d’incertitude sur le procédé chimique qu’Inco envisageait. Hors aujourd’hui il n’en n’ai rien ou presque, car pour le CAUGERN le rôle minimum d’une contre expertise vise a vérifier, dans ce projet industriel gigantesque, les postulats technologique avancés par Goro Nickel-Inco et de les confronter a l’état des expériences industrielles éprouvé ainsi qu’a l’état actuel des sciences en ce domaine dans le monde.


Nous constatons que cette visite du CEREGES a été contrôlée et instrumentalisée par la Province Sud certainement pour étayer la thèse que son Président Mr Gomes fait bien son travail, thèse bien évidement soutenue et relayée par Goro Nickel.


Nous constatons également que la volonté de la Province Sud et d’Inco - fidèle a leur stratégie « on ne connaît pas donc il n’y a pas de risque, donc on commande une étude et donc en attendant on peut polluer ! » - est de faire en sorte que cette contre expertise du CEREGES ne vienne uniquement qu’en document d’accompagnement a la recherche scientifique proposé par l’IRD de Nouméa et financé par Inco.


De plus depuis juillet 2005 nous attendons toujours tel annoncé et promis par le Président Gomes a cette époque, le premier rapport de la mission d’expert en réponse au point 2 du cahier adopté par la commission de surveillance environnementale du Territoire en mai 2005, sur le rejet des métaux lourds et de ses impacts sur la faune et la flore.


Heureusement que nous avons tout de même affaire a des vrais scientifiques même si nous remarquons que ces hommes ne répondent en vérité qu’aux questions des décideurs politico affairistes de la province et que compte tenu de leur statut d’experts en travail commandé, risqueraient certainement de ne jamais s’aventurer sur des terrains pour lesquels ils ne seraient ni commandités ni payés.


Nous retenons tout de même des différents exposés de Mr Massabuau du CEREGES que les questions traiter seront présentées sous forme de : « thèses de recherches fondamentales car on ne peut pas faire en six mois le boulot d’un institut complet pendant trente ans ! »


Retenons également de ces experts qu’il ne sera pas possible dans un délai d’un an de donner un avis fondé sur ce projet d’usine, mais se contenteront de donner un éclairage au Président de la Province Sud au sujet des effluents chimiques rejetés en mer.


A noter malheureusement que ces éclairages et avis du CEREGES seront en fonction des relevés et études menées par l’IRD sur place.


Comment faire confiance aux structures de concertation mises en place par la Province Sud quand il y a si peu de réunions et de moins en moins de transparence i 


S’agit-il encore d’une vrai contre expertise comme cela nous a été présenté au départ i


Il est clair que de plus en plus nous doutons de la capacité de l’IRD a mener en toute impartialité son programme de recherche de 3 ans sur l’impact en milieu marin.


Par ailleurs nous constatons un retard de plus d’un an sur cette même contre expertise, suite logique des pressions exercées par Inco et de sa filiale Goro Nickel.


Enfin a la question fatidique posé par le CAUGERN aux experts du CEREGES : « En France ou en Europe est-il possible d’autoriser la construction d’une usine de la taille de Goro Nickel, avant même que ne soit réalisé, d’une part l’étude sur l’état zéro de l’environnement terrestre, marin, atmosphérique, humain et d’autre part l’étude scientifique essentiel pour la faisabilité d’un tel projet i »


A l’unanimité la réponse spontané des experts : « NON ce n’est pas faisable ! De plus nous avons tous a caur de ne pas remettre en cause toute une vie de scientifique pour quelques euros canadien !»


Il est clair que, la visite des ces experts et de leurs maigres explications conforte le CAUGERN sur la stratégie d’une mobilisation de terrain pour sortir le dossier Goro Nickel du carcan administratif et politico affairiste de nos élus et ainsi permettre aux citoyens et aux autochtone de ce pays de se poser les vrais questions.


Plus que jamais nous exigeons immédiatement la tenue d’une table ronde pour remettre a plat le dossier environnemental de Goro Nickel et que la Province Sud annule son arrêté ICPE.


Il faudra également qu’a ce tour de table une discussion approfondie se fasse sur la question du fond patrimoine et des droits autochtones.   


Faute de quoi, nous serons dans l’obligation de radicaliser nos actions sur le terrain.


A bon entendeur salut !


 


 


 


 Le Président du CAUGERN


 Maperi Narcisse


 


 


  


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