vendredi 19 avril 2024

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Faire de la politique autrement avec le Parti Travailliste

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Quand êtes-vous entrées en politique et pourquoi i  Mon entrée en politique correspond au moment où je me suis intéressée aux questions sociales a la fin des années 70. Cela rejoint mon engagement dans le milieu syndical. Vous savez quand on milite depuis des années au sein de l’USTKE et que l’on n’a pas de relais politique par rapport  a   nos revendications on peut toujours attendre ! Alors je crois qu’avec le Parti Travailliste depuis les législatives de 2007, nous apportons une autre démarche : « Faire de la politique autrement ».  Et avec les municipales de 2008 où d’ailleurs nous avons deux sièges a la commune de Poya.


 
Le programme du Parti Travailliste en province Sud i Tout d’abord, nous souhaitons être des élus du peuple et être au plus près des populations. Nos priorités : augmenter le pouvoir d’achat par la mise en place d’une loi de pays qui permettrait de contrôler efficacement les prix et les marges et, le cas échéant, sanctionnerait les commercants importateurs ou autres qui abusent. Réduire les inégalités et redonner a la jeunesse du pays un véritable espoir. 
 
Portrait de Louis Kotra Uregei (Président du Parti Travailliste), mène la liste du Parti Travailliste de la Province des Iles il est né le 4 février 1951 a Nouméa.



Louis Kotra Uregei a été élevé par sa grand-mère avec toute la famille. Il faisait également des séjours réguliers a la tribu. LKU a fait ses études primaires et secondaires a Nouméa et a Poindimié.
Sa maman, femme de ménage, a beaucoup travaillé pour élever ses quatre enfants (le 5ème ayant été donné coutumièrement a la famille Hanou a Petit-Couli), plus ceux de ses frères de ses cousins. La « tribu » comptait en permanence une vingtaine de personnes. Son parcours prend ses racines dans la prise de conscience des difficultés a faire vivre une grande famille a Nouméa.
Sa formation professionnelle : En 1969, LKU entre a la SLN, comme élève géomètre (9 mois). Il fait un passage éclair  a Enercal. Il entre alors a la poste comme simple employé non-encadré, en janvier 1970 pour n’en sortir qu’a la retraite, 31 ans plus tard en tant qu’Inspecteur  Principal des Postes après avoir passé de nombreux concours internes. En 1978, il prend la responsabilité du bureau de Tontouta et le gère pendant 11 ans. En 1988, il est nommé au Comité Consultatif, auprès du Haut-Commissaire, après les accords de Matignon-Oudinot durant la période d’administration directe d’un an en préparation de la mise en place des provinces. Ce poste lui impose de revenir, en 1989, sur Nouméa où, a l’issue de ce mandat, il devient permanent syndical jusqu’a sa retraite en février 2001.



Son engagement en politique :
« Mon engagement politique pour l’indépendance a été permanent depuis l’engagement dans les Foulards Rouges »
 
LKU, l’homme politique, s’affirme dès 1969 avec sa participation aux « Foulards Rouges », mouvement identitaire de la jeunesse Kanak a cette époque. Ce mouvement a démarré spontanément quand un jeune lycéen kanak (Mr Fote Trolu, actuellement encore seul magistrat Kanak de la Nouvelle Calédonie) s’est vu refusé l’entrée d’un restaurant alors que ses amis européens étaient acceptés. Les foulards rouges ont revendiqué l’affirmation de l’identité Kanak et son respect. A l’époque, le foulard était un attribut très porté par les jeunes kanak qui ont aussi toujours aimé le rouge. Ensuite le lien a été fait avec le rouge, couleur révolutionnaire.
Son engagement politique passe au travers de différents partis : L’Union Calédonienne d’abord, le Parti initial de tous les kanaks. Puis après la scission en 1971 par l’action des jeunes Foulards Rouges LKU entre a l’Union Multiraciale et ensuite il reste dans la mouvance autonomiste. En 1975, la revendication politique de l’indépendance est déclarée. En 1977 l’Union Calédonienne opte pour l’indépendance au congrès de Bourail. En 1979, c’est la plate-forme minimale commune pour les élections et la naissance du Front Indépendantiste, première coalition des différents mouvements indépendantistes. « Les foulards rouges ont fait prendre conscience a beaucoup de kanak qu’il fallait se battre pour faire changer les choses ». Ils diffusaient leurs idées et leurs actions a travers leur journal « le réveil Kanak ».
 
Son engagement syndical :
« Mon engagement syndical est le reflet, la continuité de mon engagement politique »
 
LKU s’est d’abord engagé syndicalement dans la fédération des fonctionnaires puis pour être plus libre de défendre ses points de vue, il fonde le STKE (Syndicat des Travailleurs Kanaks et des Exploités) en 1981 qui deviendra un an plus tard l’USTKE (Union des Syndicats des Travailleurs Kanaks et des exploités) et en 1986 au Congrès de Nekoue a Houaïlou jusqu’au aujourd’hui, l’Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités. C’est devenu l’un des syndicats les plus représentatifs du territoire aujourd’hui. Il passe la présidence en l’an 2000 a son premier vice-président, Gérard Jodar. Le syndicalisme est pour lui le moyen de défendre les plus démunis et de permettre aux travailleurs et en particulier kanaks de toucher la juste valeur de leur travail.



Le programme politique du Parti Travailliste aux Iles-Loyautés : Il convient de bien asseoir toutes les conditions d’une indépendance viable :
- où développement économique durable se conjugue avec développement social et épanouissement humain ;
- où l’innovation politique permettra de rapprocher les acteurs de la gestion provinciale avec ceux des dynamiques coutumières religieuses et associatives ;
- où la cohésion coutumière et sociale rassemblent les jeunes les adultes et les personnes âgées dans le respect des valeurs ancestrales kanak. Voici quelques unes des mesures que nous allons prendre.
  
Portrait de Rock Doui, mène la liste du Parti Travailliste en province Nord, il est né le 28 Août 1959 a Pouébo.



Son parcours professionnel
: Elève maître de 1979-1980 au CEFOREP (l’actuel ENEP – Ecole Normale de L’Enseignement Privée) a Nouméa. En 1982, il est affecté a l’école de Bondé a Ouégoa, il enseigne une année aux élèves de CM2. Ne se plaisant pas dans ce domaine, il se dirige plutôt vers le rôle d’éducateur en 1983 a l’internat du Sacré-Caur a Bourail. Il y restera jusqu’a l’année suivante. De retour sur Pouébo en 1985, il occupera le poste de directeur d’internat au Collège d’Hippolyte Bonou et ce jusqu’en 2001. A nouveau, il retourne a Bourail comme responsable d’internat jusqu’a il y a trois ans. En 2007, on le rappelle de nouveau a l’internat du collège de la DDEC.
 
Son entrée en politique : « Mon engagement en politique date des évènements. On était appelé sur les barrages sur le terrain en quelque sorte. Il fallait participer a la lutte. J’ai fait parti du comité de lutte de Pouébo. Je militais aux côtés des camarades du PALIKA ».
De 1996 a 2001 : Rock Doui est 1er adjoint du maire de Pouébo, Marc Pidjot. “un besoin de changement m’a conduit vers le Parti Travailliste, a faire de la politique autrement.”


 
Le programme politique du Parti Travailliste en province Nord i Dans un premier temps il faut s’occuper des conditions de vie des populations de la province. Deuxièmement, il faudra porter les structures coutumières dans l’instance provinciale. 2009-2014 représente une mandature importante, notamment travailler sur le projet de société (adopter des réformes économiques sociales et surtout fiscales) pour ainsi préparer le pays a l’accession a l’indépendance. Nous accorderons une dimension sociale a ce projet.


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